Dylan Lambrecth donne sa carte de visite: "On me compare souvent à Olivier Giroud"

Dylan Lambrecth a donc réussi à taper dans l'oeil d'Anderlecht alors qu'il joue quelques echelons plus bas au FC Liège en D2 amateur. Prêté à Roulers jusqu'en fin de saison, il s'est confié à la DH.

L'attaquant de 24 ans ne doute en tout cas pas de ses qualités. "Si Anderlecht est venu me chercher, c’est que j’ai les qualités. Pour le reste, je me moque des commentaires. Il y a des gens qui critiquent un génie comme Zlatan Ibrahimovic, il est donc clair qu’un gars comme moi ne va pas y échapper. (rires) Je sais que j’ai encore des trucs à apprendre, mais je sais aussi que j’aurai ma chance durant la préparation estivale au Sporting. Les dirigeants m’ont demandé d’être prêt; je peux vous assurer que je donnerai tout."

Si je donne plus qu’un grand nom à l’entraînement, j'aurai ma chance

Avec René Weiler, Lambrecth espère se faire une place dans l'équipe anderlechtoise. "La personnalité du coach me donne de l’espoir. Depuis qu’il est arrivé à Anderlecht, il a montré qu’il se foutait des noms. Si je donne plus qu’un grand nom à l’entraînement, je suis certain qu’il n’aura pas peur de me lancer. Franchement, cela manquait un entraîneur comme ça en Belgique. J’étais dans les tribunes dimanche pour le Clasico ; il a instauré une vraie discipline de jeu."

Un style à la Giroud

Méconnu du grand public, le joueur a décrit son style de jeu. "Je suis un attaquant complet. Il me manque un peu de vivacité, mais ma grande taille n’aide pas. J’ai une bonne technique, une bonne frappe, une bonne conservation du ballon et je sais marquer de la tête. On me compare souvent à Olivier Giroud. Il est plus fort que moi évidemment, mais j’ai un peu son style."

Mais comment il en est arrivé là, à Anderlecht ? Avec de la détermination, du courage et de l'envie. "Je gagnais à peu près 500€ par mois à Liège et j’ai décidé de prendre un job à l’usine pendant quelques mois pour payer le préparateur. J’ai bossé chez Imerys à Lixhe près de Visé où je découpais des plaques de marbre. Je faisais les pauses. Il m’arrivait donc de faire la nuit jusqu’à 6h du matin puis d’enchaîner avec l’entraînement à Liège. C’était dur mais ce transfert à Anderlecht est la récompense. Quand j’y repense, je me dis que c’est fou de passer de l’usine au plus grand club de Belgique en seulement 6 mois. Je dois aussi remercier ma femme qui a connu toutes mes galères pendant 5 ans, mais qui m’a toujours soutenu. Elle croyait en mes qualités; c’est une épouse en or" a-t-il avoué.