"Les discussions repartent" : Pierre Locht annonce de bonnes nouvelles pour la reprise du Standard
Le processus du Standard tarde à véritablement se lancer. Rien d'inquiétant selon Pierre Locht, qui précise que la situation pourrait se décanter.
Pierre Locht, le CEO du Standard, était de passage sur le plateau d'RTL aujourd'hui. Il a fait le point sur la situation du club, notamment sur les 59 millions d'euros de dettes. Des chiffres qui datent du 30 juin dernier : "Depuis, nous avons procédé à une augmentation de capital de 25 millions d'euros" précise-t-il d'emblée.
La situation n'est pas aussi sombre que l'on pourrait le penser, selon lui : "Non, on n'était pas en faillite, tout n'est pas réglé non plus, on reste dans une situation complexe à gérer, mais qui est sous contrôle [...] Au mercato, on a généré un peu moins de 10 millions d'euros en transfert et très peu dépensés".
Il ajoute : "Aujourd'hui, les finances sont sous contrôle. Toutes les échéances sont payées dans les temps, on n'a plus de problème avec la commission des licences, avec le contrôle mensuel, et on a toutes les garanties que ça n'arrivera pas".
Quid du rachat ?
Reste que la reprise du club se traîne en longueur. Locht explique que ce n'est pas anormal : "Il y avait beaucoup trop de litiges qui affectaient le club pour pouvoir le vendre, pour pouvoir passer à l'étape suivante pour les investisseurs, de matérialiser concrètement leur intérêt. On a travaillé à régler tout ça" précise-t-il.
Le ton est optimiste : "Aujourd'hui, tous les principaux litiges sont réglés. On a ré-updaté toutes ces Data Rooms avec tous les nouveaux chiffres dont je vous parle. L'augmentation de capital, le bilan du mercato, etc. Et aujourd'hui, les discussions repartent".
Le rachat serait-il donc sur les rails ? Pierre Locht espère pouvoir négocier avec le candidat le plus concluant "dans les prochaines semaines". Le journaliste Kévin Sauvage indique qu'un Américain a assisté au match contre le Cercle de Bruges pour tâter le terrain. "Il y a des candidats. Des informations que l'on a eues, il y a des intérêts européens et non-européens" se contente de répondre Locht.
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