Interview Formé à Neerpede pendant huit ans, il va retrouver Anderlecht : "Cela reste toujours quelque chose de grand"
Photo: © photonews
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Cela fait déjà cinq ans qu'il en est parti, ne jouant aucun match pour l'équipe première, mais le match de ce week-end contre Anderlecht reste "quelque chose de spécial" pour Kobe Cools. Le défenseur affrontera son ancienne équipe dans ce qui est le match de l'année pour Dender.
Anderlecht est le voisin le plus proche de Dender. Mais pour Kobe Cools, cela va bien au-delà de la proximité géographique : "Oui, c'est toujours spécial, même si j'ai déjà joué contre eux plusieurs fois. Le sentiment de la première fois est parti, mais Anderlecht représente une grande partie de ma carrière", raconte le robuste défenseur.
Pas de sentiment de revanche
Cools a été formé pendant huit ans à Neerpede aux côtés d'Antoine Bernier, Alexis Saelemaekers, Wout Faes, Francis Amuzu, Albert Sambi Lokonga ou Dodi Lukebakio. Hein Vanhaezebrouck l'a inclus quelques fois dans sa sélection, mais il n'a jamais eu l'occasion de jouer pour l'équipe première. Il a également cotoyé un certain Théo Leoni.
"Il fait maintenant ce que chaque jeune joueur d'Anderlecht rêve de faire" déclare Cools. "Il fait partie de l'ancienne garde d'Anderlecht. Parfois, je me dis 'wow, il est toujours là', mais je trouve ça super. C'est la carrière dont chaque jeune joueur de la jeunesse d'Anderlecht rêve, comme un Olivier Deschacht qui a pu jouer tant de matchs. Le fait que Théo s'en sorte si bien me fait plaisir et illustre pourquoi il est resté là si longtemps. Chapeau à lui".
Il continue de suivre le club, même lorsqu'il est parti trois ans au Luxembourg pour jouer avec le FC Dudelange. "J'ai toujours suivi Anderlecht, même quand j'étais parti. Je regardais des extraits de matchs ou les résultats. Est-ce un sentiment de supporter ou ai-je un lien avec le club? Je ne sais pas vraiment. Mais j'essaie toujours de reconnaître les schémas de quand j'étais à la jeunesse d'Anderlecht."
Jouer pour Anderlecht était quelque chose de grand
De nombreux anciens joueurs soulignent toujours ce lien. Qu'est-ce que le Sporting a de si spécial? "Nous étions là presque tous les jours et pour moi, c'était huit ou neuf ans. On n'oublie pas ça. Les personnes qui étaient là à cette époque, c'est toujours quelque chose de grand."
"Anderlecht était alors aussi le club de prestige en Belgique. On était fiers d'être là", déclare Cools, qui reconnaît encore quelques visages familiers de son époque au club, comme Roel Clement et René Peeters. "Ce n'est plus la même équipe qu'avant, mais ce lien reste toujours" explique-t-il.
Samedi soir, il espère une victoire surprise, mais ce ne sera pas facile. D'autant que Cools a remarqué des progrès dans l'équipe : "Il y a toujours beaucoup de qualité à Anderlecht. On ne peut pas dire que ces jeunes ne savent pas quoi faire. Je ne pense pas que la qualité diminue, même quand il y a des changements".
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