Charleroi, plus fort sans Diandy ?
Photo: © photonews
Voilà plusieurs semaines que Felice Mazzù a trouvé "son" entrejeu, et cela sans un cadre du début de saison : Christophe Diandy. Charleroi, plus fort sans Diandy ?
Le duo Gaëtan Hendrickx - Marco Ilaimaharitra a fini par s'imposer comme la paire titulaire habituelle dans l'entrejeu carolo. Dans un 4-4-2 qui ressemble parfois dans les faits à un 4-3-3 dont Cristian Benavente forme la pointe offensive au sein du triangle de l'entrejeu, Charleroi est redevenu dominant.
Gaëtan Hendrickx, la solution foot
La question a longtemps été de savoir qui allait remplacer Damien Marcq suite au départ du Français pour La Gantoise. Le jeu long, l'activité et la clairvoyance de Marcq ont en effet formé un duo solide avec l'infatigable et puissant Christophe Diandy à ses côtés. Avec du recul, toutefois, on se dit que Marco Ilaimaharitra, arrivé cet été, n'est pas vraiment ce successeur.
Le profil nécessaire était en effet entre les mains de Felice Mazzù dès le début : il s'agit de Gaëtan Hendrickx. Tout à fait capable de mordre les mollets quand il le faut, le jeune milieu de terrain dispose aussi du meilleur jeu long au sein du noyau carolo (avec un Enes Saglik un peu tombé en disgrâce). En progrès technique régulier, intelligent, calme, Hendrickx a tout pour devenir un leader.
Diandy - Ilaimaharitra : avantage Marco
Résultat : la place à ses côtés se joue peut-être désormais entre Marco Ilaimaharitra et Christophe Diandy et c'est le Franco-malgache qui a l'avantage. Plus propre techniquement, meilleur dans la relance, le joueur venu de Sochaux est plus polyvalent que Diandy. Là aussi, la solution football a été privilégiée au détriment d'un joueur solide, fiable (le Sénégalais ne prend pour ainsi dire jamais le bouillon) mais parfois en manque de créativité.
Hendrick et Ilaimaharitra, complémentaires, ont également une marge de progression nette, ce qui rend le choix d'autant plus logique. Charleroi est actuellement plus fort sans Diandy ; mais rien ne dit que dans un avenir proche, et notamment lors des batailles à prévoir en PO1, celui-ci ne redevienne pas incontournable.
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