Notaro sur le mercato estival : "Si je veux faire un spaghetti, je n'achète pas un jour tel ingrédient, l'autre le lendemain..."
Photo: © photonews
Le mercato estival a été remué du côté du Sporting Charleroi. Felice Mazzù a enfin tous les ingrédients en main pour faire prendre la sauce, mais Mario Notaro regrette cette période de transferts trop longue à son goût.
Mario Notaro, fidèle lieutenant de Felice Mazzù, ne prend pas toujours la parole mais lorsqu'il le fait, le T2 de Charleroi tient toujours un discours d'une grande franchise. C'est encore le cas en marge du stage des Zèbres qui les a vus s'incliner sur la pelouse de Reims ce vendredi. "Ce mercato, il n'a pas été fait pour se déforcer! Ca a été précipité par les départs, le club a dû y réagir", souligne Notaro sur le site officiel du club. "Nous avons dû nous rabattre sur des arrivées qui permettent d'être directement efficaces, pas dans trois mois".
Un mode de fonctionnement qui n'est pas forcément du goût du T2 carolo. "Je ne dis pas que ce mercato qui continue au-delà du début du championnat fausse la donne, car c'est la même chose pour tous. Mais c'est embêtant. Quand on veut cuisiner quelque chose, il faut tous les ingrédients", estime-t-il. "Si je veux faire un spaghetti, je n'achète pas un jour la sauce, deux jours plus tard les pâtes pour pouvoir faire mon spaghetti dans un mois! L'idéal pour tout le monde, ce serait d'écourter ce mercato, pour que tout le monde sache où il va".
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