Il faut des renforts à Mouscron, et vite : "On attend"

Pas le moindre point, un seul but marqué en trois rencontres et trois rencontres perdues en seconde période: l’Excel inquiète ses supporters et les suiveurs en ce début de saison. Ce n’est pourtant pas un problème de mentalité, parce que les Hurlus ont montré qu’ils avaient envie.

Mais ce groupe manque cruellement d’expérience. "L’an dernier aussi, on avait beaucoup de jeunes, mais ça a tout de suite fonctionné, avec des joueurs de grande qualité comme Taiwo Awoniyi ou Omar Govea", analyse Bruno Godeau.

Il y a douze mois, les Hurlus avaient déjà six points au compteur à pareille époque. Cette fois-ci, ça marche beaucoup moins bien. Et les renforts tardent à débarquer au Canonnier. Le Bruxellois refuse pourtant d’évoquer le mercato. "Ce n’est pas à nous de parler de ça. Si on commence à vouloir faire le boulot de la direction, on ne fera plus notre propre job."

"C’est sûr qu’il faudrait plus d’expérience dans cette équipe, mais chacun son boulot. On est là pour jouer et on verra bien le groupe que le coach aura à sa disposition le 1er septembre."

Des besoins urgents 

Un coach qui n’hésite pas à lancer l’appel. L’Excel n’a pas encore dépensé le moindre centime cet été (les joueurs qui sont arrivés sont prêtés ou étaient libres de tout contrat) et il va falloir renforcer le groupe pour donner au Namurois toutes les chances d’assurer le maintien. "Ce qu’on a demandé, on ne l’a pas encore eu " regrette le capitaine du navire mouscronnois. "A certaines positions clé, il nous manque des joueurs, donc on attend."

Et il le dit sans le moindre manque de respect au groupe qu’il a à disposition. Au contraire, Defays est très fier de la mentalité affichée par ses troupes en ce début de saison. "Les garçons font le maximum", confirme-t-il en s’appuyant sur l’exemple de Georgios Gkalitsios, capitaine d’un soir samedi dernier, contre l’Antwerp. "Il a fait un très solide match, il s’est battu, en jouant à une position qui n’est absolument pas la sienne. On aura besoin de cette mentalité-là pour s’en sortir."