Les joueurs de foot, des proies faciles pour le burn-out et la dépression ? Le terrible diagnostic de la KUL
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Les experts de la santé tirent depuis longtemps la sonnette d'alarme quant aux troubles mentaux dûs au football professionnel. Mais leurs avertissements ne semblent que très peu pris en compte.
Récemment, nos décideurs ont montré qu'ils avaient ciblé les risques de démence en interdisant de reprendre le ballon de la tête dans plusieurs catégories d'âges. Mais au-delà des séquelles physiques, les conséquences mentales peuvent, surtout au niveau professionnel, être très lourdes.
L'association des joueurs professionnels a ainsi commandé une étude à ce sujet à la KUL. La Dernière Heure a interrogé Lode Godderis, professeur dans la faculté de médecine.
"L'accent médical est mis sur l'amélioration de la performance des joueurs. Mais les clubs sont moins organisés dans la prévention des soucis de santé mentale" constate-t-il.
Pas de place pour les sentiments ?
"C'est assez surprenant, car il faut rester conscient que certaines caractéristiques propres à l'industrie du foot peuvent augmenter le risque de développer la dépression ou le burn-out, comme le montrent d'autres études" ajoute le professeur.
La problématique n'est pas propre au football : "On avait déjà vu dans d'autres disciplines, notamment la gymnastique, que c'est un problème présent chez les sportifs de haut niveau. Mais, ici, on a remarqué un manque de travail d'évaluation de ce problème". Nos clubs de football entendront-ils cet appel ? Les joueurs restent après tout des employés sous leur responsabilité.
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