Le torchon brûle à Deinze : "Les joueurs ont eu un comportement inacceptable et irrespectueux !"
Photo: © photonews
Après une période de nombreuses déclarations et communications, c'est devenu étrangement calme ces derniers jours du côté de Deinze. Les joueurs se sont également plaints d'un manque d'information.
Doudou Cissé, le nouveau propriétaire du club, reconnaît que la situation aurait dû être différente : "Le fait que nous ne tenions pas les joueurs informés ? C'est une erreur. J'ai été les voir trois fois pour expliquer ma version des faits, mais la troisième fois, le comportement des joueurs était inacceptable et irrespectueux", a-t-il déclaré à Sporza.
Cissé souligne qu'il est tout de même prêt à continuer le dialogue avec les joueurs : "Avant-hier, j'ai essayé de les rassurer à nouveau. La semaine dernière, j'ai également eu une discussion avec l'entraîneur et le capitaine. Je n'ai vraiment pas peur de parler aux gens. Ne serait-ce que pour clarifier que j'ai de bonnes intentions."
Malgré ses efforts, la situation semble de plus en plus tendue, avec des grèves et plusieurs joueurs demandant de quitter le club. Le propriétaire comprend la frustration des joueurs, mais leur demande de la patience.
"Je comprends leur incrédulité, leur incertitude et leur stress, mais ils doivent me laisser du temps. Il me faut du temps pour tout remettre en ordre. Nous ne venons pas au club pour faire de la figuration, mais pour travailler et leur assurer un avenir."
Pourtant, la situation devient de plus en plus difficile pour Cissé : "Tout la Belgique est actuellement contre nous et est négative sur tout ce que nous faisons. Je ne comprends pas pourquoi il y a soudainement une telle vague de haine et d'attaques personnelles", dit-il. Cissé prétend même avoir reçu des menaces, que ce soit personnellement ou envers sa famille.
"Normalement, la prise de contrôle d'un club prend deux à trois mois, mais nous devons le faire en six jours. C'est pourquoi je ne comprends pas pourquoi les gens ne nous accordent pas un peu plus de répit."
Le propriétaire de Deinze, actif dans le football depuis 15 ans, y compris en tant qu'agent de joueurs et conseiller, admet honnêtement regretter la prise de contrôle : "Oui, bien sûr", soupire-t-il. "Mais quoi qu'il en soit, nous irons jusqu'au bout pour Deinze. Nous n'entrons pas dans un club pour nous promener. Cette semaine ou la semaine prochaine, l'argent arrivera. Nous pourrons bientôt payer de grandes parties des salaires, du stade et des coûts de licence."
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