"Dans un grand club, il faut des résultats et un bon football. Sauf si vous vous appelez Brian Riemer"

Le mérite et la beauté du jeu sont des notions terriblement subjectives, que ce soit en football ou d'autres disciplines. Mais elles régissent pourtant le crédit que peuvent se voir accorder (ou non) bon nombre d'entraîneurs. 

Thorsten Fink en est un bon exemple. Dès le début de la saison, le coach allemand a séduit la Pro League grâce au jeu rafraichissant de Saint-Trond, aux antipodes de son prédécesseur Bernd Hollerbach.

Boskamp plein d'admiration pour Fink, pas pour Riemer

Johan Boskamp n'a pas caché son admiration pour le coach allemand malgré le fait qu'il n'ait pas qu'il ne renseigne pas de noms ronflants parmi les clubs entraînés : "C'est une question stupide à propos de son CV. Ce type a quand même gagné la Ligue des champions en tant que joueur. Combien d'entraîneurs peuvent en dire autant en Belgique ? Il n'y a que lui et Van Bommel. Selon Boskamp, les louanges que reçoit Fink sont plus que justifiées, même si l'approche serait légèrement différente dans un club de premier plan".

Avant de poursuivre sa pensée : "Il suffit de regarder Deila au Club de Bruges. Dans un grand club, il faut des résultats et un bon football. Sauf si vous vous appelez Brian Riemer et que vous travaillez à Anderlecht. Dans ce cas, seuls les résultats suffisent" conclut-il dans Het Belang van Limburg. A 75 ans, l'ancien entraîneur des Mauves a le verbe toujours aussi aiguisé.