Anderlecht ne peut plus se permettre une première mi-temps comme face à Saint-Trond
Anderlecht s'en est bien sorti contre Saint-Trond, après 45 minutes catastrophiques. Mais contre Bruges, et surtout en PO1, ce sera impensable d'évoluer à ce niveau.
Les sifflets ont beau avoir été jugés excessifs par Thorgan Hazard, ils étaient tout de même plutôt mérités, dimanche dernier, au Lotto Park. Le jeu proposé par Anderlecht était indigne du premier au classement et surtout, il inquiète à l'approche des Playoffs 1. "Je veux des joueurs qui prennent leurs responsabilités et osent jouer au football", pestait Brian Riemer après la rencontre.
Nul doute que cette semaine, l'entraînement sera particulièrement sérieux à Neerpede afin que les 45 minutes de dimanche dernier ne se reproduisent plus. Riemer n'était pas le seul mécontent, sans surprise : Jan Vertonghen a également remotivé les troupes à la pause. Mais ce n'était "que" STVV devant, un STVV qui aurait pu mieux jouer certains coups.
Bruges ne laissera rien passer
"Notre milieu de terrain ne revenait pas assez chercher le ballon", expliquait notamment Riemer. C'était évident en première période : Verschaeren et Rits se cachaient, n'offrant aucune solution à Vertonghen et Debast. Et même en possession, c'était toujours bien trop prévisible, sans mouvement, sans accélération. Vanaken, Vetlesen et Nielsen puniront un tel laxisme dans l'entrejeu.
Le FC Bruges dès dimanche, mais aussi l'Union, l'Antwerp ou le Cercle (et son pressing très réputé) profiteraient certainement d'une telle première période. En PO1, pour éviter des scénarios catastrophe, il faudra être présent d'entrée de jeu. Et dans cette optique, le retour de Thomas Delaney est crucial : jamais le Danois n'aurait laissé ses équipiers être aussi apathiques. Reste à voir s'il remplacera Mats Rits ou un autre, mais il doit réintégrer le onze, si pas dimanche, dès que possible.
Brian Riemer ne doit plus attendre la mi-temps
Mais Brian Riemer va aussi devoir prendre ses responsabilités : visiblement, le coach du RSCA avait identifié le problème, et l'a réglé à la pause. Et ce, sans effectuer le moindre changement. C'était donc une question de faire passer un message, et qui sait, cela aurait pu se faire rapidement. Un manque de proactivité, qui se constate aussi dans ses changements, un peu prévisibles (mais cela n'a pas eu d'influence dimanche, le match étant tué avant l'heure de jeu).
On saura très vite, dimanche, à quel Anderlecht on a affaire. Si c'est celui qui a débuté la rencontre face à STVV, le score sera peut-être plus lourd que 0-1 à la mi-temps...
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