La Belgique pourrait perdre sa pépite : comment Tedesco, Vercauteren et Swerts peuvent éviter ça
C'est le sujet qui fait trembler les suiveurs du football belge : Konstantinos Karetsas est suivi de près par la fédération grecque. La possibilité de perdre un tel talent doit être prise au sérieux.
Dans un entretien récemment accordé à Het Belang Van Limburg, Konstantinos Karetsas n'avait pas rassuré ceux qui ont peur de le voir opter pour la Grèce. "Lors de la dernière trêve internationale, j'ai été appelé par la Belgique et la Grèce. J'ai opté pour la Belgique car les déplacements auraient été trop lourds", révèle-t-il.
Désormais en U17 sous David Penneman, Karetsas assure donc qu'il n'a "pas encore fait de choix" entre la Belgique et la Grèce. Et pourquoi le ferait-il ? Il n'a que...15 ans, et évolue en Challenger Pro League. L'heure du choix n'est, a priori, pas pour tout de suite.
Karetsas ne sera pas en Espoirs
Mais cette heure pourrait arriver plus vite que prévu. En effet, si les sélections U16 et U17 sont rarement des preuves d'engagement définitif, la présence en équipe nationale Espoirs est généralement plus significative. Sans être pour autant contraignante : on se rappelle d'Anass Zaroury, international U21, qui avait pris tout le monde de court en allant au Mondial avec le Maroc.
LE CRACK, LA PÉPITE, LE TRÈS GÉNÉRATIONNEL, KONSTANTINOS KARETSAS (2007 et U17🇧🇪) !!!
— Prospect Belgium 🇧🇪 (@ProspectBelgium) October 1, 2023
VOILÀ MON GRAND !!!
GOAAAAAAAAAALpic.twitter.com/A8DTZcLmyL
Il y a peu de chances que Kostas Karetsas fasse partie des noms cités par Gill Swerts ce vendredi. Après tout, le nouveau sélectionneur des Espoirs n'avait pas appelé Mika Godts (18 ans), lui aussi brillant à l'Ajax Amsterdam et déjà plus expérimenté.
La Grèce a-t-elle une longueur d'avance ?
Mais si Karetsas continue à ce niveau, l'Union Belge devrait s'emparer du sujet et en discuter sérieusement. Car la Grèce, de son côté, a un gros avantage : si le jeune de Genk est appelé, ce sera immédiatement en équipe A. Le vivier grec fort limité le justifierait, là où appeler Karetsas chez les Diables est naturellement prématuré.
Il faut éviter de faire de Karetsas un Bakkali
Mais si Franky Vercauteren, Gill Swerts voire Domenico Tedesco peuvent s'asseoir avec Konstantinos Karetsas et sa famille, leur faire comprendre qu'après l'Euro 2024, un vrai projet peut être mis en place... voire que, en cas de débuts brillants avec le Racing Genk d'ici peu, le Belgo-Grec peut faire office de surprise du chef, la Grèce aura pris une longueur de retard.
L'idée est d'éviter deux choses, aux deux extrémites du spectre : perdre un grand talent comme c'est arrivé avec Bilal El Khannouss... ou faire de Karetsas un Zakaria Bakkali, appelé trop tôt et "grillé". La balle sera aussi dans le camp du joueur, qui a tout le temps qu'il souhaite pour faire ce choix.
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