La France porte la poisse à Thomas Meunier, mais en 2021, Martinez a plus d'options qu'en 2018
Décidément, Thomas Meunier n'est pas verni : alors qu'il était dans une meilleure forme depuis quelques matchs, le voilà blessé (sauf grosse surprise) pour la demi-finale de Ligue des Nations. Pour la seconde fois, il manquera une rencontre face à la France.
Thomas Meunier et la France, c'est une histoire compliquée : si l'ancien du Club de Bruges a connu plus d'un beau moment au PSG, où il a tout de même disputé 128 matchs (13 buts, 22 assists, soit des chiffres très honnêtes pour un latéral), son histoire s'y est terminé sur une note amère, les supporters parisiens et français l'ayant pris en grippe pour diverses déclarations hors des terrains. C'est presque par la porte de derrière qu'il a rejoint le Borussia Dortmund, après avoir également vu son étoile pâlir sportivement.
En sélection, Meunier aurait dû croiser la route des Bleus en 2018, et jouer un mauvais tour à ses équipiers parisiens pour endosser encore un peu plus le costume de trublion. Mais un excès de cartons jaunes l'a bêtement privé du match le plus important de sa carrière, alors qu'il disputait jusque là un tournoi quatre étoiles.
Une absence qui pèsera moins lourd
À l'époque, l'absence de Meunier laissait Roberto Martinez bien dépourvu, et le sélectionneur commettait une erreur claire en modifiant sa composition, faisant coulisser Nacer Chadli sur l'aile et surtout alignant un Mousa Dembélé dans l'entrejeu, qui allait totalement prendre l'eau. Directement mais surtout indirectement, l'absence de Thomas Meunier nous avait peut-être coûté cher, très cher.
En trois ans, c'est bien l'un des points les plus positifs et ayant le plus évolué dans le groupe de Roberto Martinez : les options au back droit sont désormais nombreuses. Même sans sa blessure, Thomas Meunier aurait peut-être dû céder sa place dans le 11 de base à Timothy Castagne, qui s'est imposé comme une alternative plus que valable (à gauche comme à droite d'ailleurs). Quant à Alexis Saelemaekers, son évolution est l'une des plus épatantes parmi la "relève" belge, et le Milanais n'allait pas se rendre à Turin pour jouer les utilités non plus, même si Martinez privilégiera certainement l'expérience au coup d'envoi ce jeudi.
La plus grande différence, la voilà donc : alors qu'en 2018, le forfait de Thomas Meunier était un sacré coup dur pour les Diables, en 2021, il est surtout un coup dur pour le joueur, qui revenait bien dans le coup à Dortmund avec une place de titulaire et un bon mois de septembre (trois passes décisives). Après avoir déjà manqué le dernier rassemblement international, Thomas avait vu ses concurrents briller en son absence. Si c'est à nouveau le cas, il pourrait bien perdre sa place de titulaire pour de bon ...
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