Mirallas revient sur la venue de Martinez chez les Diables : "Il a fait la part des choses"
Photo: © photonews
Comme Romelu Lukaku, Kevin Mirallas a vu son ancien entraîneur à Everton venir s'installer en Belgique pour prendre les clés de l'équipe nationale.
A la fin de l'ère Martinez à Everton, Kevin Mirallas n'était plus devenu un le titulaire indiscutable qu'il était auparavant. C'est d'ailleurs cela qui lui a valu de manquer sa place à l'Euro 2016. "Quoi qu’on en dise, je n’ai jamais eu une mauvaise relation avec le coach", débute-t-il dans un entretien avec Sudpresse. "Il n’y a jamais eu de clash. Ok, parfois, on n’était pas d’accord mais un peu comme dans un couple. On a toujours maintenu la discussion."
Lorsque Roberto Martinez a été nommé à la tête des Diables Rouges, Kevin Mirallas était un peu dubitatif. "Même si je restais sur cinq titularisations quand il avait été démis de ses fonctions à Everton, j’appréhendais un peu la situation. Je m’étais dit que s’il ne m’appelait pas d’entrée de jeu, je le forcerais à me sélectionner plus tard."
"On a bien discuté et à chaque rassemblement"
"Finalement, il m’a convoqué dès le premier rassemblement. J’étais revenu au premier plan et le coach a fait la part des choses entre ce qui se passe en club et en équipe nationale. On a bien discuté et à chaque rassemblement, j’ai du temps de jeu, ce qui n’est pas le cas de tout le monde. J’aspire à jouer plus, on en a parlé, et on verra dans le futur."
Les relations entre les deux hommes ont finalement été très bonnes. "Lors du premier rassemblement, il m'a dit qu’il était très content de me revoir. Il m’a posé des questions sur les joueurs car il sait que je suis dans le noyau depuis de nombreuses années, et sur le pays."
Footballistiquement parlant, l'ailier d'Everton apprécie le style du sélectionneur espagnol. "Aujourd’hui, on a plusieurs systèmes. On peut désormais évoluer à trois derrière ; c’est un système très offensif. Moi, je suis d’avis que si on marque six buts et qu’on en encaisse cinq, je m’en fous mais c’est vrai que cela gêne beaucoup de monde. Les entraîneurs n’aiment pas encaisser des buts. Mais on se procure tellement d’occasions que si on les marque, on ne doit pas trop se poser de questions."
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