Quand les expériences de René Weiler ne sont pas concluantes

Ce dimanche, le Sporting d'Anderlecht a été dépassé dans tous les compartiments de jeu par le Club de Bruges. Cette défaite, la troisième de la saison toutes compétitions confondues, la première à l'extérieur, ne récompense pas l'audace de l'entraîneur, René Weiler. Depuis le début de la saison, le Suisse répète à qui veut l'entendre que son équipe doit être capable de jouer dans plusieurs systèmes de jeu, mais à chaque fois qu'il est sorti de son 4-2-3-1, le Sporting d'Anderlecht a été battu.

Le 25 septembre dernier, René Weiler ose le 4-4-2 en associant Teodorczyck et Harbaoui en pointe. Le résultat, tout le monde le connait: Michael Heylen et les siens l'emportent 1-2 à la surprise générale. Contre une défense regroupée, les deux attaquants se sont marchés sur les pieds, sans vraiment être dangereux.

Jeudi, en Europa League, René Weiler invente un 3-5-3 (certains diront, à juste titre, que c'est plutôt un 5-3-2), avec Olivier Deschacht devant jouer sur son mauvais pied. Si les Bruxellois sont revenus d'Allemagne avec un bon point, ce système a démontré toutes ses limites ce dimanche face à la vivacité des ailiers brugeois. De plus, Tielemans et Dendoncker ont beaucoup trop souvent été obligés d'aller couvrir sur les côtés, laissant Vormer seul au milieu du jeu.

Ce mercredi, le FC Malines de Yannick Ferrera se déplacera au Parc Astrid, et les Malinwas ne vont certainement pas venir la fleur au fusil: l'organisation défensive sera de mise. Un système de jeu avec une simple occupation des flancs obligerait les Mauves et Blancs à s'engoufrer dans l'axe, où les grands défenseurs centraux adverses les attendront avec le sourire. Bref, il est temps pour Weiler de revenir au 4-2-3-1, car même si Anderlecht a besoin de temps, il est plus que temps de reprendre de l'allant offensif.