Charleroi peut frapper un grand coup à Sclessin
Photo: © photonews
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Charleroi n'a plus gagné à Sclessin depuis huit ans. Mais en ce mois d'août compliqué pour les Rouches, le Sporting peut réellement espérer briser le signe indien...
D'habitude, quand le Standard reçoit Charleroi, les Rouches sont favoris. Ne serait-ce que par défaut, indépendamment de tout résultat précédent, indépendamment de la forme de chaque équipe: le Standard est un grand de Belgique, est censé jouer le titre chaque saison... ou est au moins censé paraître invincible à domicile.
Sclessin va bouillonner
Or, cette saison, c'est à peu près tout le contraire. Tandis que le Standard commence sa saison dans le doute, si ce n'est sur le fond (un bilan de 4 sur 9 n'est pas si catastrophique), clairement dans la forme, inquiétante.
Entre transferts sortants difficiles à avaler pour le public (Ivan Santini, qui a eu le mauvais goût de planter un doublé pour son premier match), coach de plus en plus discuté même s'il fait avec le matériel humain à sa disposition et joueurs assez clairement hors-forme, le public liégeois, remonté après une journée de huis-clos, ne pardonnera rien à son équipe... et on le sait, l'enfer de Sclessin peut très vite se retourner contre le Standard.
Charleroi sans pression
Du côté de Charleroi, difficile d'espérer meilleur début de saison au vu de l'été que les Zèbres viennent de vivre. Les départs de Perbet et Ndongala, couplés à des rencontres de préparation plutôt compliquées et marquées par un manque d'efficacité criant, laissaient augurer des débuts difficiles... et il n'en a rien été.
Au contraire, le Sporting semble plus compact que la saison passée, plus polyvalent, moins enfermé dans le schéma inévitable "tout pour Perbut", qui s'était installé petit-à-petit. Deux victoires 1-0, et un bon résultat de plus contre La Gantoise dont Charleroi devient la bête noire: Felice Mazzu et ses troupes sont en confiance et, surtout, n'ont aucune pression. Mieux, même: David Pollet a marqué à nouveau, ce qui doit lui faire un bien fou.
Dans un chaudron de Sclessin prêt à exploser, face à un adversaire qui sait quel calendrier l'attend (déplacement à Bruges, réception de Genk) et qui a semblé manquer d'esprit de révolte, Charleroi peut frapper un grand coup.
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