Eupen : "Le pire vestiaire de ma vie"

Olivier Baute
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Eupen : "Le pire vestiaire de ma vie"
Photo: © SC
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Jérôme Colinet et Danny Ost se sont confiés à Romain Van der Pluym, journaliste pour le webzine francophone Sharkfoot. Morceaux choisis.

Le septième numéro du Webzine Sharkfoot est téléchargeable via le lien suivant : Sharfoot . Cinquante pages de plaisir ! Dans ce numéro, où figure Eric Deflandre en couverture, vous pouvez notamment trouver une interview tranchante de Jérôme Colinet et Danny Ost au sujet de la saison d'Eupen parmi l'élite belge. Merci à Romain Molina et Romain Van der Pluym de nous permettre de vous en faire découvrir quelques morceaux choisis. Mais le plus beau est bien sûr à découvrir dans votre Sharkfoot !

Jérôme Colinet, fidèle serviteur du club germanophone, actif maintenant à Lommel United, a également vécu des choses surprenantes lors de cette saison passée parmi l'élite. Concernant le passage d'Albert Cartier au Kerwegh, le médian déclare "Cartier, c'est le travail et la rigueur. La sauce a commencé à prendre et les points ont suivi. Il nous a remis les idées en place" ainsi que "On n'a jamais vraiment compris les raisons du renvoi de Cartier ... On a laissé le vestiaire dans l'ignorance".   Concernant le fameux tour final, Jérôme Colinet sort l'artillerie lourde. "J'ai connu le pire vestiaire de ma carrière pro. Certains gars étaient des intouchables qui pouvaient tout se permettre .... Les joueurs liés à Imborgia décidaient de tout". Il n'est pas tendre non plus avec le manager italien, "Imborgia a laissé énormément de dettes à plusieurs niveaux, dont le salaire des joueurs".

Entraîneur principal en début de saison, Danny Ost a été rapidement remercié par Antonio Imborgia, "Officiellement, j’ai démissionné. Mais bon, on a fait passer ça comme tel pour la forme. Imborgia m’a tout simplement mis à la porte. Je ne lui en veux pas. Il m’a beaucoup appris et apporté". Pourtant, en fin de saison, la direction a à nouveau fait appel à Danny Ost pour remplacer Albert Cartier et tenter de sauver les meubles. Ce n'est pas véritablement le grand amour entre les deux coaches, "Selon Cartier, on ne fait pas le même boulot. Et je suis d'accord avec lui. Chacun sa méthode, mais le militaire, ce n'est pas moi". Ost réussit la première partie de sa mission, mais la suite s'avèrera un calvaire. "Il fallait attendre douze jours pour arriver au tour final. Douze jours en enfer. Il se passait des choses entre les joueurs, ça gueulait, c'était la guerre".

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