"Il y a des joueurs qui vont et qui viennent, des directions et des coaches qui font jouer leurs joueurs à eux" : William Balikwisha balance sur le Standard

"Il y a des joueurs qui vont et qui viennent, des directions et des coaches qui font jouer leurs joueurs à eux" : William Balikwisha balance sur le Standard
Photo: © photonews

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Cet été, William Balikwisha ne s'est pas fait des amis en claquant la porte du Standard. Il revient sur ses prochaines retrouvailles avec les Rouches.

Dans une semaine, Louvain se déplacera au Standard. Un match forcément particulier pour William Balikwisha, qui a quitté Sclessin en forçant son départ après dix ans passés au club. Il n'a aucun doute sur l'accueil que lui réserveront ses anciens supporters.

"J’imagine qu'ils vont me siffler, comme ils l’ont déjà fait lors du match chez nous en début de saison… Et comme ils l’avaient fait pour le retour de mon frère à Sclessin avec l’Antwerp : Michel-Ange était monté au jeu en deuxième période, tout le stade a commencé à l’insulter… Moi, j’étais dans le camp d’en face et ça m’a fait beaucoup de peine, ainsi qu’à toute la famille qui était au stade" explique-t-il à la RTBF.

Le Louvaniste affirme malgré tout comprendre son ancien public : "C'est un peu comme si je vous accueille dans ma maison, je vous loge, je vous nourris, je vous éduque… puis vous me trahissez : comment voulez-vous que je vous aime encore après ? C’est juste dommage que les supporters ne connaissent pas le fond de l’histoire : s’ils le connaissaient, ils ne me siffleraient pas". 

Il ne s'attendait pas à partir de cette manière

Balikwisha en arrive au fond du problème : "Il y a des joueurs qui vont et viennent, des directions et des coaches qui font jouer leurs joueurs à eux. On en discutait au vestiaire avec Cihan Canak et Moussa Djenepo, qui se posaient les mêmes questions que moi : ‘C’est quoi, le projet pour moi ?' On te fait signer un contrat, on est content de toi… et des offres arrivent. On ne te laisse pas partir parce que, soi-disant, ‘on croit en toi et tout le monde peut être gagnant’. Puis on te bloque, et au bout du compte, il n’y a plus que des perdants".

Il en revient au match de samedi prochain. Célèbrera-t-il en cas de but ? "Aucune idée… Ca dépendra des circonstances… mais forcément, il y aura de l’émotion. En aucun cas, ce sera une revanche personnelle : je n’ai rien à régler avec personne là-bas [...] D’ailleurs, je continue à regarder tous leurs matches chaque semaine. Si j’y retournerai un jour ? Pourquoi pas ? C’est le club de mon coeur. Mais pas dans les mêmes conditions qu’aujourd’hui".

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