L'Union inquiète paradoxalement moins qu'Anderlecht : "On ne marque pas, mais..."
Photo: © photonews
L'USG n'est pas parvenue, dimanche dernier, à battre un RSC Anderlecht inférieur dans le jeu. Au classement, le Sporting est devant ; mais il semble se passer quelque chose dans le jeu à l'Union.
Un petit but : il aurait suffi d'un petit but, et l'Union Saint-Gilloise aurait abordé la trêve internationale devant le RSC Anderlecht au classement. Et les discours auraient alors été différents des deux côtés : cette USG qu'on présente comme "pas prête" et en difficulté après avoir été pillée au mercato aurait fait la bonne opération.
À l'inverse, cet Anderlecht qui impressionne par sa solidité et sa capacité à prendre des points même en n'étant visiblement pas prêt non plus aurait été méritoirement battu. Le discours d'après-match de Brian Riemer, qui insistait sur cette invincibilité, aurait été battu en brèche, et cela aurait peut-être fait avancer le schmilblick.
Car dans le jeu, l'Union Saint-Gilloise est en progrès, c'est évident. Contre Anderlecht, elle a joué un excellent match. "C'est un sentiment partagé", regrettait d'ailleurs Noah Sadiki. "Car en un sens, on aurait dû marquer un voire plusieurs buts".
Mais par rapport au match à Saint-Trond, c'est le jour et la nuit. "Là-bas, je trouve que nous n'avions rien proposé, rien créé. Ici, on a surtout manqué de chance, avec ce penalty manqué, avec la frappe sur la latte... Si ça rentre, c'est une autre histoire".
La mentalité de l'Union a changé pour régler ces problèmes d'efficacité. "Avant, quand on ratait à l'entraînement, on rigolait. Maintenant, tu sens que tout le monde se concentre pour mettre la suivante au fond", reconnaissait Sadiki. Les arrivées de Franjo Ivanovic et Sofiane Boufal pourraient encore améliorer le jeu et l'animation offensive à l'USG, où les choses semblent avancer.
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