Si le CBAS suit la même ligne que pour Malines-Club, Anderlecht-Genk pourrait ne pas être rejoué

"Une décision de la VAR n'est pas équivalente à une décision de l'arbitre principal. Les erreurs commises par la VAR ne peuvent jamais conduire à l'invalidation d'un match. L'arbitre principal sur le terrain est le responsable final", indique ainsi la justification de décision du CBAS pour le match entre Malines et Bruges.

Si cette ligne de conduite est suivie, même Anderlecht-Genk ne devrait pas être rejoué. Les déclarations de l'arbitre Nathan Verboomen ont montré qu'il se basait en effet sur la VAR. "De ma position, j'avais jugé qu'aucun joueur n'était entré trop tôt dans la surface de réparation. J'ai donc validé le but."

Ensuite, la VAR a vérifié la phase. "Ensuite, il y a eu communication avec le responsable du VAR Jan Boterberg, qui a dit que Yira Sor de Genk était entré trop tôt dans la surface de réparation. Et j'ai donc accordé un coup franc indirect à Anderlecht, comme le règlement le prévoit. Si la VAR le dit, c'est ainsi. C'est un fait."

C'est donc la VAR qui a commis l'erreur et si nous appliquons la justification du CBAS concernant Malines-Bruges, cela pourrait donner le même verdict. "En évaluant le penalty, je n'ai regardé que le joueur de Genk, Sor. Je me suis concentré uniquement sur lui", a déclaré Boterberg.

En conclusion, la VAR a commis une erreur sur laquelle l'arbitre principal Verboomen a basé son jugement. Va-t-on donc assister à un retournement de situation ce mardi ? Réponse dans quelques heures.