La dernière fois qu'Anderlecht était en tête du championnat...
Anderlecht trône actuellement en tête de la Pro League. Un petit événement si l'on regarde l'histoire récente du club.
Certes, nous n’en sommes qu’à la cinquième journée de la phase classique. Certes, La Gantoise et le Club de Bruges ont vu leur match du weekend dernier remis en fonction des barrages européens et peuvent prendre seul la tête du classement en cas de victoire dans le match au sommet qui les oppose. Mais au vu des saisons compliquées traversées par Anderlecht, la première place occupée n’est pas si anodine que cela.
C’est que les Mauves ne s’étaient plus invités au sommet du classement depuis un petit temps. Si vous êtes joueur, faites une pause pour réfléchir en tentez de retrouver à quand cela remonte. Si votre mémoire est aussi fiable qu’une sortie balle au pied de Jan Vertonghen, vous aurez trouvé que l’événement remonte à août 2018. Là aussi, le Sporting s’était emparé de la première place après la quatrième journée. Avant de connaître de longues saisons aux multiples rebondissements passées loin de la plus haute marche du podium.
Il y a cinq ans donc, l’équipe d’Hein Vanhaezebrouck virait en tête après avoir battu coup sur coup Courtrai, Ostende, Charleroi et Mouscron. Un rapide coup d’oeil à l’équipe alignée face aux Hurlus montre que de l’eau a coulé sous les ponts depuis. Dans le onze de base, seul Francis Amuzu est toujours présent au club (pour combien de temps ?). Capitaine ce jour-là, Adrien Trebel n’a toutefois quitté le Lotto Park qu’il y a quelques jours. Même topo pour Hannes Delcroix, sur le banc pour la réception des Mouscronnois. Certains autres joueurs renvoient par contre à des fantômes qui hantent encore de temps à autres les discussions des supporters au Parc Astrid. Au niveau du secteur défensif, Thomas Didillon était protégé par un trio composé par Antonio Milic, Sebastiaan Bornauw et Ognjen Vranjes. Ce dernier avait d’ailleurs trouvé le moyen d’écoper d’une carte rouge directe à dix minutes de la fin alors qu’Anderlecht menait confortablement 2-0.Dans l’entrejeu, Trebel était accompagné par Yevgen Makarenko, reparti aussi vite à Courtrai qu’il n’en était arrivé. Comme c’était le cas sur la gauche avec Francis Amuzu, le flanc droit était occupé par un enfant de la maison, à savoir Alexis Saelemaekers. Dans un rôle de soutien d’attaque, Knowledge Musona disputait là l’une de ses trois seules titularisations en championnat sous le maillot mauve et blanc. Aux avant-postes, Landry Dimata, buteur ce jour-là, était associé à Ivan Santini.
Sur le banc bruxellois, on retrouvait des garçons comme Zakaria Bakkali, Pieter Gerkens, Ryota Morioka, Dennis Appiah, Edo Kayembe ou Frank Boeckx. Dans le camp d’en face, Selim Amallah était aligné sur le flanc gauche tandis qu'Olivier Werner était encore préféré à Jean Butez par Frank Defays.
Une autre époque, où Vincent Kompany portait encore le brassard de capitaine à Manchester City et où le mot coronavirus était inconnu au bataillon. Si l’on avait dit aux supporters mauves qu’avant de retrouver la première place, il faudrait attendre une pandémie mondiale et que neuf entraîneurs (Hein Vanhaezebrouck, Fred Rutten, Karim Belhocine, Simon Davies, Francky Vercauteren, Vincent Kompany, Felice Mazzu, Robin Veldman et Brian Riemer) se relayent sur le banc bruxellois...
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