Le Brésil à la loupe : les choses sérieuses commencent, mais la confiance est de mise

Le Brésil à la loupe : les choses sérieuses commencent, mais la confiance est de mise
Photo: © photonews

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C'était écrit dans les étoiles : la Belgique affronte le Brésil en quart de finale de la Coupe du Monde 2018. Un remake de 2002, dont tout supporter se rappelle avec douleur. Cette fois, ce sera différent...

Premier point indiscutable : la pression, comme lors de chaque grande compétition, sera sur les épaules du Brésil - et de sa star Neymar. Les Auriverde n'ont pas vraiment brillé dans leur poule, agacé beaucoup de monde et ce alors que l'immense majorité des analystes les voit champions. En huitièmes, ils ont été mis en difficulté par un Mexique trop peu efficace, ont montrés des lacunes défensives et beaucoup de nervosité. 

Points forts

Le joga bonito est inscrit dans les gènes du Brésil et il y a bien longtemps que, sur papier, l Seleçao n'a plus compté sur un tel talent en la personne de Neymar. Mais alors qu'en qualifications, le beau jeu était présent, faisant rêver à une nouvelle samba après des années de disette (et notamment les années Dunga), c'est bien différent depuis le début de ce Mondial : ce Brésil fait... ce qu'il doit faire. Ni plus, ni moins. 

Résultat : loin d'être naïfs, les Brésiliens s'avèrent froids et terriblement efficaces, capables de résister aux assauts adverses avant de planter la banderille, comptant pour ça sur les meilleurs joueurs de contre et de flanc au monde (avec... la Belgique) : Neymar, bien sûr, mais aussi Coutinho et Willian, plus incisifs que le joueur du PSG dans ce Mondial. Mais Neymar doit-il être négligé pour autant? Certainement pas. La star annoncée agace, tombe, provoque... et épuise. Défendre face à lui est un calvaire de tous les instants et nos latéraux doivent y être préparés. Sans oublier une chose : Neymar est parmi les joueurs les plus talentueux du monde. Il peut rentrer dans son tournoi à tout moment... et décider du match. 





 

Points faibles

Ce Brésil a les défauts de ses qualités : ses flancs virevoltants laissent énormément d'espaces pour les surprendre en contre. L'absence de Casemiro, qui participe grandement à l'équilibre de l'entrejeu et à la récupération, sera un énorme avantage pour la Belgique. Marouane Fellaini pourrait être titularisé pour confirmer cet avantage physique. 

La vitesse de nos combinaisons, dont la qualité progresse à vue d'oeil (au point que les joueurs en fassent un peu trop), peu également faire souffrir un axe Miranda-Silva parfois un peu statique, même si loin d'être un des plus lents de ce Mondial. Une chose est sûre : il faudra être efficace. 




Pour conclure, si ce Brésil doit être abordé avec énormément de méfiance, il n'est peut-être pas l'épouvantail annoncé et n'est certainement pas l'équipe la plus impressionnante du tournoi. Mais cette rencontre est plus qu'un simple quart de finale : le tableau ne réservera peut-être plus de choc de cette ampleur dans ce Mondial et le monde entier aura les yeux rivés sur ce duel. Pas de pression? Elle sera au contraire énorme sur les deux équipes, car la Belgique tient peut-être là l'occasion rêvée de frapper un grand coup... et de s'asseoir à la table des grands. 





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