Le Standard racketté suite au transfert d'Enoh !
Photo: © SC
Le médian camerounais ne peut toujours pas jouer avec le club liégeois vu que le certificat de transfert n'a pas été délivré par la fédération turque. Mais à Paris, un membre du club a été victime d'une tentative d'extorsion de fonds suite à ce transfert.
C'est le quotidien français Le Parisien qui révèle cette histoire inquiétante. Il révèle qu'un membre important du Standard de Liège a été menacé par quatre hommes à Paris début du mois.
"Le 5 septembre, le salarié du Standard s’installe à la terrasse d’un hôtel du quartier de Bercy, dans le XIIe arrondissement à Paris. Il a rendez-vous pour conclure la vente d’un de ses joueurs à un club chinois. L’homme est rapidement accosté par quatre inconnus qui lui précisent d’emblée qu’ils ne sont pas là pour «rigoler»", peut-on lire dans Le Parisien.
Suite à l'arrivée d'Eyong Enoh au Standard, ils réclament une commission de 80 000 € dûe, selon eux, à l’agent du joueur, un ancien professionnel ayant évolué dans les championnats français et anglais.
"Des liens avec la mafia serbe et marseillaise"
L'émissaire des Rouches s'est expliqué, leur déclarant que tout avait été respecté lors du transfert. «Un des quatre racketteurs l’a alors menacé de représailles en prétendant avoir des liens avec les mafias serbe et marseillaise s’il n’obtenait pas les 80 000 € réclamés, a déclaré la source du quotidien français. La victime a alors contacté son club pour qu’il adresse aux inconnus une nouvelle convention de vente du joueur».
Ce document en poche, ils ont laissé repartir l’agent avant de disparaître. Le salarié du Standard de Liège assure que le club n'a pas versé la somme demandée par les racketteurs, qui se sont vantés d'avoir menacés des membres d'autres clubs.
Inscrivez-vous maintenant à la newsletter de Walfoot