Utilité d'un préparateur physique après la préparation de début de saison

Beaucoup d’entraîneurs et de dirigeants de club se demandent si un préparateur physique est toujours indispensable après la préparation de début de saison ? Il est certain et il ne faut plus le démontrer que la préparation physique de début de saison est primordiale pour être prêt lors de la reprise des championnats et de limiter un maximum le risque de blessures.

Il nous est souvent demandé : « Mais que faites-vous après la préparation de début de saison ? ».

La première chose, il y a un travail de maintien de la forme physique. Nous réalisons des séances en fonction des besoins de chacun : de la récupération, de la vitesse, du renforcement musculaire, de la proprioception (travail de stabilité des genoux et des chevilles),…

En deuxième, nous nous occupons des joueurs blessés. Après l’accord du kiné, nous accompagnons ces joueurs dans des séances de revalidation sur terrain. Le but est de préparer le joueur pour qu’il puisse reprendre avec le groupe le plus rapidement possible dans les meilleures conditions.

La troisième chose et la plus importante et que tout le monde connaît, c’est qu’un groupe ne peut pas rester à 100% toute la saison, il y a des baises de régime, d’un ou de plusieurs joueurs. Il est important de pouvoir intervenir afin que ce creux, cette baise de régime soit la plus courte possible.

Qu’elles sont les causes de cette baise de régime ?

C’est peut-être l’accumulation des matchs et des entraînements, les suites d’une longue préparation de début de saison, le changement d’heure, le manque de soleil, la pluie, le froid, les mauvais résultats si le début de saison n’a pas été bon, le manque de temps de jeu pour certains joueurs,…

Sur une saison, il y a deux périodes critiques où il faut être plus attentif.

La première, nous y sommes, c’est début novembre (semaine de Toussaint), elle se traduit par un manque de fraîcheur, de la nervosité, un manque d’envie, l’apparition chez certains de blessures.

La deuxième est située à la fin février. Nous sommes à la sortie de l’hiver, le manque de soleil et de vitamine D jouent sur le moral des joueurs, le froid et la neige deviennent très pesants, il est donc temps que les beaux jours reviennent.

Que se passerait-il si l’on n’est pas attentif et qu’il n’y a pas d’intervention du préparateur physique ?

Les problèmes sont multiples : apparition de blessures, la fraîcheur ne reviendra pas et le creux va se poursuivre péniblement jusqu’à la trêve, les résultats ne vont plus suivre (pour une équipe qui a un objectif à atteindre cela va devenir problématique), le groupe peut éclater, beaucoup de tension,…

Que faire pour éviter cette situation difficile ?

Il ne faut pas hésiter à lever le pied pendant une petite semaine, mais cela ne veut pas dire qu’il ne faut rien faire. Les entraîneurs ne sont pas toujours armés pour s’en sortir seul.

C’est là, que le préparateur physique peut intervenir, parce qu’il va pouvoir doser ses séances.

Il est important que les joueurs sortent de leur routine habituelle, qu’ils rechargent leurs batteries, afin de reprendre le dessus.

Voici ce que je proposerai

Une semaine de récupération, ou l’on travaillerait la proprioception, le renforcement du bas du corps, la course extensive avec ballon, des petites séquences à thèmes avec ballon et surtout de longues périodes d’étirements en posture.

Les semaines suivantes (entre 3 et 4 sem.), je replanifierai des séances progressives en repartant de l’endurance de base vers des séances plus explosives pour essayer de retrouver une certaine fraicheur et de la garder jusqu’à la trêve.

Bien entendu, ce n’est pas une préparation de début de saison, les séances doivent être plus courtes et placées en fonction des matchs.

Des remarques ou des questions, n’hésitez pas à me les envoyer par mail :

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