John Terry victime d'une secte outlaw

Je n'ai à priori aucune sympathie pour John Terry. Les millionnaires du ballon rond, cela m'intéresse autant que la sortie du dernier CD de Shakira. Leurs soucis ne sont pas les miens. Leur univers m'est totalement étranger. 

Qu'ils prennent des matches de suspension ou pas, qu'ils se voient infliger ou pas de lourdes amendes (de toute manière insignifiantes pour eux), je m'en fous royalement.

Pourtant, en l'occurrence, les quatre matches de suspension et l'amende de 270.000 euros que la Fédération Anglaise de Football vient d'infliger au capitaine de Chelsea, je digère pas. Il y a là un déni de loi, un scandale sans nom qu'il serait même indécent de passer sous silence.

Car pour rappel, au mois de juillet dernier, un Tribunal civil avait acquitté John Terry.

Après des mois d'enquête, un Juge avait alors estimé qu'il n'y avait pas d'élément de preuve permettant d'accuser le dénommé Terry d'avoir tenu des propos racistes envers le dénommé Anton Ferdinand.

Mieux même, Anton Ferdinand, un millionnaire du ballon rond comme son offenseur, n'avait pas jugé bon d'interjeter appel contre le verdict. 

Or, trois mois plus tard, la Fédération Anglaise de Football décide d'ignorer ce jugement pour imposer son arbitraire et sa vision des choses. Comme le Vatican, comme n'importe quelle secte, elle veut imposer sa loi au nom de sa Foi.

Comme à l'époque de l'Inquisition où les simples mots de paien, de sorcière ou de mécréant pouvaient envoyer quelqu'un au bûcher,  aujourd'hui, la seule accusation de racisme contient aux yeux de la F.A. une condamnation sans appel .

Quelle magnifique posture d'hypocrisie de la part d'un chevalier blanc qui tente surtout à faire oublier que la Fédération Anglaise est un monde d'apartheid!   

Combien y a-t-il d'entraineurs noirs en Premier League ou en Championship? Combien y a-t-il de noirs dans les instances dirigeantes de la F.A.?  Consultez l'organigramme de la F.A., il ressemble d'avantage à une banquise qu'à un damier.

Et ça, c'est autrement plus dérangeant qu'un "Negro" ou un "Connard de noir" qui tiennent plus de l'insulte de bac à sable que d'un chapitre de Mein Kampf.