Interview Jonathan Buatu se confie après sa première expérience à l'étranger et n'écarte pas un retour en Belgique

Jonathan Buatu avait décidé de quitter Waasland-Beveren l'été dernier et de relever un nouveau défi, mais à l'étranger cette fois-ci. C'est à Rio Ave au Portugal qu'il a déposé ses valises. "C'est ma première véritable expérience à l'étranger dans un noyau A, car j'avais évolué à Fulham auparavant mais c'était chez les jeunes. Je voulais voir ce qu'il se passait ailleurs. Je ne retire que du positif de cette saison", nous confie le Liégeois. "J'étais titulaire indiscutable jusqu'au mois de février, et là un nouveau coach est arrivé. Je n'ai pas eu de plus amples explications concernant ma mise à l'écart. Il m'a juste dit qu'il y aurait une tournante, puis plus de droit au chapitre. C'est le football, il faut accepter et aller de l'avant. Je n'ai pas perdu confiance, je n'ai rien lâché", souligne le défenseur central.

Qu'en est-il de son avenir ? "J'ai paraphé un contrat de quatre ans quand je suis arrivé ici. Il me reste trois ans de contrat, mais le club ne compte plus sur moi. Je cherche donc à partir et à retrouver une place de titulaire dans un club. Je veux juste jouer et je ne ferme aucune porte. Pourquoi pas un retour en Belgique", déclare le joueur de 25 ans. 

L'ancien joueur de Genk et du Standard compare la Liga Nos et la Jupiler Pro League. "Le championnat belge est beaucoup plus physique alors qu'au Portugal, c'est bien plus technique. Cela joue même plus football chez les petites équipes. Même lors des entraînements, en Belgique on court beaucoup et ici c'est du ballon tout le temps", précise l'international angolais qui participera au stage de préparation de la Coupe d'Afrique des Nations avec son pays.

"Nous n'avions jamais réussi à nous qualifier et puis nous voilà après avoir sorti le Burkina Faso. Nous avons un très bon groupe avec le Mali, la Tunisie et la Mauritanie. Il faudra donner le meilleur de nous-mêmes pour aller le plus loin dans cette compétition importante", a conclu Jonathan Buatu.