Interview Vandiepenbeeck s'exprime sur le malaise actuel de l'Union: "On démarre les matches moins conquérant"

Vincent Vandiepenbeeck retrouve une place de titulaire depuis quelques semaines dans le onze du coach saint-gillois, Marc Grosjean. Le défenseur de 31 ans est revenu, pour la rédaction de Walfoot, sur la mauvaise passe actuelle de son équipe. En effet, l'Union n'a gagné qu'un match sur les six derniers. 

"Nous avons eu un mercato assez difficile. Avec un joueur (Cédric Fauré ndlr) très important qui est parti. Un grande partie de notre système était basé sur cet attaquant. On l'a remplacé par un autre joueur du même type assez costaud et assez grand (Antoine-Curier ndlr) mais bon malheureusement il s’est blessé et on s’est retrouvé sans attaquant de pointe alors qu’on a des super attaquants qui tournent autour. Ca nous coince un peu et ça rend les matches plus difficiles."

Toutefois, comme l'explique Vincent, la qualité de jeu reste intacte, l'Union développe toujours un beau football, se crée des occasions, mais ne parvient pas ou plus à les mettre au fond.

Le fait de perdre un match ou deux, ça joue sur le moral des joueurs

Selon lui, il n'y a pas de réelle différence avec le premier tour, le club traverse juste une période difficile. "On est dans un creux et je pense que le fait de perdre un match ou deux, ça joue sur le moral des joueurs. On connaît les ambitions du club et ça met une certaine pression. On est vraiment dans une mauvaise passe, il suffira de gagner un match ou deux et on pourra remonter. Il nous manque cette petite victoire. On l'a eue face au Lierse, on croyait que ça allait nous relancer. On pensait qu’on allait passer cette mauvaise période et puis la semaine d’après, malgré qu’on jouait bien, on n’a pas eu les trois points."

Vincent estime qu'il ne s'agit pas d'une perte de confiance mais que lors des matches le doute s'installe dans la tête des joueurs. "Il n’y a pas vraiment de manque de confiance. Tout se passe bien aux entrainements. Mais avant le match, on démarre moins conquérant. Au premier tour, avant les matches, on se disait 'on donne tout et on finira par en marquer un'. Maintenant on doute, on a des occasions mais on n'arrive pas à les mettre au fond. Donc ça joue sur la confiance. Même en défense, les goals stupides qu’on a encaissés ces dernières semaines, on ne les encaissait pas au premier tour. On manque d'assurance pendant les matches."

Retrouvez la deuxième partie de l'Interview du capitaine unioniste demain (vendredi), où il évoque son premier tour difficile.