"Mon père footballistique, une personne vraie" un ancien du Standard nostalgique de Ronny Deila
Ronny Deila ne s'est pas fait que des amis à Liège. Mais il était particulièrement aimé de son groupe.
Au plus la passion est brûlante, au plus la rupture est difficile. En soufflant sur les braises après chaque victoire à domicile, Ronny Deila a rallumé la flamme à Sclessin. Les joueurs ont également particulièrement apprécié son passage.
"C’est vraiment mon père footballistique. C'est lui qui m'a lancé et qui m'a fait confiance, en m’acceptant tel que j’étais, comme joueur et comme homme. C'est une personne vraie et toute ma carrière, je lui serai reconnaissant" explique à son propos William Balikwisha, interrogé par la RTBF.
Un meneur d'hommes
Deila était très présent pour ses joueurs : "Il prenait soin de moi, il me demandait comment allait ma vie personnelle, quelle était ma meilleure position. Il m’expliquait où il me voyait exceller le plus, il me conseillait sur tout. Quand il était au Club de Bruges, on était encore en contact. Vous avez vu comme il m’a pris dans ses bras lors d’un Standard-Bruges ? Il me disait qu’il était fier de moi, qu’on avait lancé ensemble le train de ma carrière… mais que je ne devais pas lâcher maintenant. Je ne l’oublierai jamais".
"À Bruges, ça a été plus compliqué pour lui. Mais je pense que si là-bas, ils avaient pris le temps de connaître la personne, ils n'auraient pas été déçus. Les vestiaires flamands sont plus froids, plus carrés. En Wallonie, c’est plus convivial, plus rigolade, même si ça bosse" poursuit Balikwisha, désormais actif à Louvain.
Son départ a été un coup de massue pour tout le monde : "Vous pouvez demander à tous les joueurs : même ceux qui ne jouaient pas, aucun ne vous parlera négativement de lui. Il considérait chaque joueur et lui donnait sa chance : c’était un grand tacticien et un grand pédagogue. Il a fait de nous une famille. La preuve, on a presque joué les Play-Offs 1 avec lui, alors que la situation interne du club était déjà compliquée".
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