Charleroi se regarde dans le miroir : "C'est nous qui avons voté cette p*tain de formule"
Photo: © photonews
Suis Walfoot dès à présent sur WhatsApp !
À une journée de la fin de la phase classique, Charleroi n'est pas sauvé et reste même en grand danger. Pierre-Yves Hendrickx était un peu fataliste quant à la situation : après tout, les Zèbres font partie des clubs ayant voté cette formule très dangereuse.
Pierre-Yves Hendrickx ne réagit pas souvent en après-match, mais le directeur général du Sporting Charleroi sait que le moment est particulier. À une journée de la fin de la phase classique, le RCSC est en grand danger de disputer les Playdowns. "Nous voulions gagner ce match, mais on a des lacunes depuis le début de la saison et il est décidément écrit que cette saison serait difficile jusqu'au bout", regrette-t-il après le partage contre le Cercle de Bruges.
Le Sporting a d'autant plus de regrets que Marco Ilaimaharitra a manqué un penalty. "Ca fait partie du football, certains penaltys sont marqués, d'autres ratés. On ne peut pas reprocher grand chose aux joueurs dans l'engagement et la volonté ce soir", estime Hendrickx. "Maintenant, on va attendre le résultat des autres demain et on ira faire le "taf" à Gand en fonction".
Les Playdowns, une "catastrophe"
Durant toute autre saison, Charleroi serait déjà assuré de son maintien, mais la formule à 4 clubs en Playdowns rend les choses bien différentes. "C'est de notre faute, c'est nous qui avons voté cette p*tain de formule de championnat. On ne peut s'en prendre qu'à nous-mêmes. Il y a 8 clubs qui jouent le haut et 8 clubs qui jouent la descente, c'est une catastrophe", reconnaît Pierre-Yves Hendrickx.
Le déplacement à La Gantoise sera donc, comme le match face au Cercle, la rencontre la plus importante pour Charleroi depuis 10 ans. "C'est Felice qui avait dit ça avant ce match, effectivement, aussi en espérant un soutien populaire maximal et il l'a obtenu. On a 900 places à Gand et j'espère qu'on sera encore très bien soutenus par nos supporters".
Inscrivez-vous maintenant à la newsletter de Walfoot