Benfica, le "faux petit" de l'Europe: entre talent et le déséquilibre organisé
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Le sort en est jeté : le Club de Bruges, deuxième de son groupe, affrontera donc Benfica lors de son huitième de finale de la Ligue des Champions.
On ne va pas se mentir: quand, lors d'un tirage au sort, on peut affronter le Real, Manchester City ou le Bayern, et qu'au final la boule s'ouvre et que le nom de Benfica est dévoilé, deux sentiments ressurgissent. Soit le soulagement d'éviter une machine de guerre européenne, soit l'idée de se dire que du coup, ce sera plus simple.
De notre côté, nous sommes entre les deux. Jouer cette équipe de Benfica ne sera pas plus simple qu'un grand d'Europe, et cela pourrait en plus laisser un arrière-goût de déception de s'être fait sortir par ce club, si cela arrive.
Loin de nous l'idée de dire que le Club de Bruges sera éliminé à 100%, mais le talent qui est présent en face nous oblige à la plus grande prudence. L'actuel leader du championnat portugais est en effet une équipe bien équilibrée, qui a perdu son meilleur buteur cet été, mais qui a montré dans cette campagne européenne que la première place d'un groupe comprenant la Juventus et le PSG n'était pas usurpée.
L'équipe regorge de jeunes talents. Le futur grand, qui devrait rapporter très gros dans le futur, c'est le jeune défenseur central de 19 ans Antonio Silva. Malgré son jeune âge, le Portugais joue de façon très mature et est déjà très fort dans les duels. Mais que dire d'Enzo Fernandez au milieu. La plaque tournante, c'est lui. Le moteur de l'équipe, c'est lui. L'international argentin sait et peut tout faire dans ce milieu de terrain.
En front de bandière, Ramos (21 ans) se montre aussi efficace que les autres attaquants de l'histoire du club. Actuellement blessé, il sera de retour en pleine forme assez rapidement pour reformer un duel détonnant avec Rafa Silva. Si on ajoute à ces jeunes joueurs Joao Mario (ex-Inter), Draxler (qui se refait une santé) ou encore David Neres: il y a du talent à revendre.
Mais pour mettre tout cela en musique, il faut un excellent chef d'orchestre. Roger Schmidt est de ce calibre. L'entraîneur allemand, qui vient du PSV, met en place un jeu rapide, basé sur la possession et le contre-pressing, mais surtout sur le déséquilibre. Benfica à la faculté de déporter le jeu sur un côté avant de changer le jeu et de profiter des espaces et de probables un contre un. Les centres arrivent rapidement, les buts tombent.
Il ne faudra certainement pas négliger cette équipe, normal à ce niveau, vous allez me dire. Mais ce Benfica à l'étoffe des grands d'Europe et est pétrie de talent. Non, ce ne sera pas plus simple.
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