Jason Denayer, la dernière chance belge
Photo: © photonews
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On aurait, de prime abord, plutôt misé sur Kevin De Bruyne, voire sur Yannick Carrasco, mais Jason Denayer est bien le dernier Diable Rouge encore en lice dans le Final 8 de la Ligue des Champions. Avec des espoirs réduits de finale? Peut-être, mais il n'aura rien à perdre...
Thomas Meunier pourrait, en cas de victoire parisienne dimanche, rejoindre Eric Gerets, Daniel Van Buyten, Divock Origi et Simon Mignolet (qui n'avait pas joué la saison dernière avec Liverpool) dans la courte liste des Diables Rouges qui ont remporté la Ligue des Champions.
Mais pour avoir un joueur belge sur la pelouse de l’Estadio da Luz, dimanche, lors de la finale, il faut que l’Olympique Lyonnais réalise un troisième exploit consécutif. Car Jason Denayer est le dernier rescapé noir-jaune-rouge de ce Final 8. Ils étaient quatre sur la ligne de départ mercredi dernier, mais Timothy Castagne, Yannick Carrasco et Kevin De Bruyne ont pris la porte en quart de finale.
Une saison de haut vol
Pas de quoi gâcher pour autant le plaisir du défenseur lyonnais qui connaîtra, ce soir, l’apogée de son aventure avec les Gones. Et, à titre personnel, le défenseur belge ne l’a certainement pas volé. Arrivé en Ligue 1 il y a deux ans, il avait rapidement séduit. Il a confirmé en début de saison.
Sylvinho en avait même fait son capitaine, mais le successeur du Brésilien sur le banc, Rudi Garcia, avait rétrocédé le brassard à Memphis Depay dès son arrivée. Là, encore, ça n’a pas entamé le moral de Jason Denayer qui a, à titre personnel, sans doute vécu l’une des meilleures saisons de sa carrière.
Un Bayern parfaitement lancé
Et si Lyon a souffert sur la scène nationale, les Gones ont profité de l’Europe pour se changer les idées. Avec des victoires de prestige et surprise au programme de ce parcours inattendu, contre la Juventus, et Manchester City, l’OL et Denayer sont allés la chercher leur place dans le dernier carré.
Mais pour prolonger le rêve et offrir à la France un duel made in Ligue 1 en finale, il faudra créer une surprise plus grosse encore. Contre un Bayern en pleine confiance, qui a aligné 14 succès de rang depuis la reprise des compétitions et qui a surtout atomisé le Barça vendredi dernier. Mais l’OL n’aura rien à perdre et c’est souvent dans ces cas-là qu’on joue ses plus belles partitions...
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