Olivier Deschacht reste bouche bée devant un Anderlechtois : "Il élève même le niveau des autres"

4-0 contre Courtrai, 0-5 au Cercle, 6-0 contre La Gantoise : Anderlecht monte en puissance en championnat. Kasper Dolberg est l'incarnation de ce retour en force, avec un sens du but retrouvé.

Oliver Deschacht est sous le charme : "Nous savions qu'il savait jouer au football, mais on voit maintenant aussi ce que la confiance peut apporter à un joueur. À mon avis, il n'y a pas un aspect dans lequel Dolberg brille en particulier, c'est l'ensemble de sa panoplie qui le rend si bon", analyse-t-il pour Het Laatste Nieuws.

Transfiguré par rapport au début de saison

A Anderlecht, lorsque le passé est évoqué, ce n'est pas souvent à l'avantage de l'équipe actuelle. Mais l'état de forme de Dolberg n'est pas sans rappeler le niveau de certains attaquants de l'histoire récente du club.

"Je vois la vivacité d'un Matías Suárez en lui, mais Mati était meilleur dans les duels un contre un. Il a le 'toucher' de Frutos, mais celui-ci était peut-être encore plus efficace dans la surface de réparation" poursuit Deschacht.

"Jestrovic était d'une efficacité redoutable, mais parfois absent dans le jeu collectif. Dolberg joue même mieux en remise que Mbokani, mais Dieu était plus fort. Bien que Dolberg ait également impressionné contre La Gantoise en jouant dos au but. Sa capacité à bien remettre le ballon rend la vie difficile aux défenseurs. Cela montre qu'il vient de l'école de l'Ajax. Dolberg ne marque pas seulement, il élève également le niveau des autres" conclut Deschacht.