Le cauchemar de Katrien Meire à Charlton : "Les supporters parlaient de me jeter sous le train"

Le cauchemar de Katrien Meire à Charlton : "Les supporters parlaient de me jeter sous le train"
Photo: © photonews

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Katrien Meire est CEO de Sheffield Wednesday depuis 2018 et tout se passe bien pour elle. Mais cette avocate belge a auparavant vécu l'enfer à la tête de Charlton, aux côtés de Roland Duchâtelet.

Katrien Meire connait aujourd'hui le succès avec Sheffield Wednesday en Championship : en un an, elle a stabilisé le club financièrement et s'attend à dégager un énorme bénéfice de son parcours en FA Cup (près de 600.000 livres si Sheffield était éliminé ce dimanche soir à Chelsea). Tout n'a pourtant pas été rose pour cette avocate qui a travaillé avec Roland Duchâtelet depuis le début, à Saint-Trond, au Standard puis à Charlton, où elle a vécu un enfer. 

Ils voulaient me pousser sur les rails

Le règne de Duchâtelet à Charlton a été marqué par une relégation et une crise sportive sans précédent qui a alimenté une véritable haine des supporters pour leur président et, par extension, pour son bras droit Katrien Meire. "J'ai lu, à l'époque, que les supporters de Charlton savaient où et quand je prenais le train et qu'ils voulaient me pousser sur les rails s'ils me voyaient", révèle-t-elle au Telegraph. 

"Je regardais toujours autour de moi en attendant mon train. On ne sait jamais, il suffit d'une personne complètement folle. Ici, à Sheffield, si une personne franchit la ligne rouge, elle est bannie du stade ; à Charlton, cela avait été tellement loin que c'était impossible", explique Meire. "Si nous le faisions, ils devenaient des martyrs". Le départ de la Limbourgeoise de 34 ans était donc inévitable. "Peu importe ce que je faisais, ce que je disais, la perception que le public avait de moi ne changerait jamais". 

La gestion très entrepreneuriale de Meire et Duchâtelet n'a jamais été comprise à Charlton. "J'ai fait des erreurs, en disant que les supporters étaient des "clients" ; je comprends qu'ils aient eu du mal à accepter ça. J'ai été naïve ; j'ai grandi en Belgique et le football y est différent, en Angleterre les choses sont plus intenses", regrette-t-elle. Désormais, Katrien Meire a appris de ses erreurs et s'épanouit à Sheffield, où les gens "lui ont donné une chance". 

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