Pelé Mboyo fait son retour au Mambourg ce week-end :"Je vais être sifflé comme d'habitude"
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Ce week-end, Charleroi reçoit Courtrai pour le compte de la cinquième journée de Pro League. Une rencontre particulière pour Mboyo.
Pelé Mboyo s'est entretenu avec nos confrères de la DH à propos de ses débuts au Sporting de Charleroi et des souvenirs qu'il en garde.
Le buteur de Courtrai se souvient de ses débuts chez les Zèbres. "Je suis arrivé en espoirs et j’ai vite marqué quelques buts. Après deux-trois mois, j’ai commencé à m’entraîner avec l’équipe première. En décembre, Thierry Siquet m’a repris pour un match à Genk car il lui manquait des joueurs. On m’a dit que j’allais être sur le banc et qu’il y avait de fortes chances que je joue. Je suis monté au jeu et j’ai fait un match… catastrophique. Je me rappelle que mon opposant direct s’appelait Eric Matoukou. Il m’a mis des coups. Cela changeait des matchs chez les jeunes. J’ai compris que je débarquai dans un monde différent. Ensuite, John Collins, l’entraîneur principal, a remplacé Thierry Siquet et il avait besoin d’un attaquant. Il m’a donné ma chance."
Mboyo se confie ensuite à propos de son parcours chez les Carolos. "Sur la fin je jouais moins, c’est pour cela que j’ai demandé à Mogi de pouvoir partir pour relever un nouveau challenge. Je sentais qu’à Charleroi, je stagnais. J’avais commencé fort puis je n’arrivais plus à confirmer. À l’époque, Charleroi était un club très compliqué. On ne savait pas toujours qui réalisait les choix. Parfois, je jouais deux matchs puis je me retrouvais sur le banc sans explication. Cela est aussi arrivé à d’autres joueurs. À l’époque, à 21-22 ans, je pense que ce n’était pas un bon environnement pour progresser" confie l'attaquant.
"Un jour avec mon frère, nous sommes allés parler avec Mogi Bayat, le directeur sportif, pour voir s’il était possible que je parte, même en prêt. Un autre critère a joué. Charleroi était une grande famille au niveau des joueurs. Mehdi et Mogi s’occupaient, aussi, bien de nous, on pouvait toujours aller les voir en cas de problème. Je me suis demandé si c’était comme cela dans les autres clubs. J’étais chouchouté et je voulais voir si je pouvais me débrouiller dans un environnement moins accueillant. J’ai reçu une offre de Westerlo et Courtrai où je suis finalement parti" ajoute l'ancien joueur de Genk.
Mboyo sait d'avance quel accueil il aura de la part des supporters carolos. "Je vais être sifflé comme d’habitude. C’est vraiment dommage et je ne comprends pas pourquoi. Quand je vais voir un match à Charleroi, il n’y a personne qui me siffle ou me fait une remarque. Les gens ont même l’air contents de me revoir. Mais quand je viens y jouer, on me siffle. Ce n’est pas comme si j’étais parti au Standard. En plus, quand j’ai quitté le Sporting, j’étais un simple joueur du noyau. Je n’étais pas la star qui quitte son club comme un traître. Moi, je n’ai rien contre ce club et quand j’en parle, je le fais positivement" a conclu Mboyo.
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