"Si j'étais resté sans jouer au lieu de partir en Chine, j'aurais été critiqué aussi"

Les critiques à son encontre lorsqu'il a opté pour la Chine ont fait oublier que Yannick Carrasco était un titulaire indiscutable de Roberto Martinez sur le flanc gauche et que son dernier match en sélection, en Bosnie-Herzégovine, était de loin son plus abouti. Rien d'anormal, donc, de le retrouver aligné hier contre l'Arabie Saoudite. "Ca fait du bien de gagner, c'est bon pour la confiance. Ok, ce n'est que l'Arabie, mais au Mondial aussi il faudra savoir affronter des nations plus faibles", estime-t-il. 

Ce match était l'occasion pour Carrasco de retrouver le flanc gauche, où il n'évolue plus au Dalian Yifang : il y est en effet aligné en pointe. "Ca ne fait pas longtemps que je suis en pointe, donc je n'ai pas perdu mes repères", relativise-t-il. Des repères, par contre, il lui a fallu en prendre dans son tout nouvel environnement en Chine... 

Une autre culture 

"Je ne peux pas encore vous en dire beaucoup, je viens d'arriver. Je saurai mieux vous en parler au Mondial", sourit-il. "Ce que j'ai déjà pu constater, c'est que c'est une culture très différente. On peut voir la pauvreté quand on se promène dans les petites rues de la ville", explique Carrasco. "Mais les gens sont très chaleureux, fanatiques de football, c'est positif".

Les critiques quant à son choix? Il les écarte:  "Vous savez, si j'étais resté sans jouer à l'Atlético, j'aurais été critiqué aussi", assure Carrasco. "Ce n'était pas un choix facile, la Chine n'est pas la porte à côté. Mais pour le Mondial, il fallait que j'aie du temps de jeu".