Un analyste se montre sévère : "Le Parc Astrid ressemble à la Vallée de la Mort"
Photo: © photonews
A Anderlecht, tout ne marche pas comme sur des roulettes. Le match contre le FC Malines était la goutte d'eau qui a fait déborder le vase pour de nombreux supporters et Hein Vanhaezebrouck. A l'exception de Saief, le coach a même cloué au pilori ses joueurs.
"Hein a manié la faucille avec une précision chirurgicale après la déconcertante marche funèbre de ses troupes contre Malines. Presque toutes les têtes ont été coupées" déclare le journaliste radio de Sporza à Sport/Foot Magazine.
"Le coach n'a rien éludé. Il a critiqué vivement la politique des transferts (d'un petit club) à cause du mauvais timing de la vente du club. Il a dit sa façon de penser aux supporters et maintenant aussi, les joueurs sont publiquement attaqués. Il ne reste plus grand-chose de l'institution. Le Parc Astrid ressemble à la Vallée de la Mort."
"La critique du coach était justifiée. La première mi-temps du champion était tragiquement mauvaise. Comme face à Waasland-Beveren, le gardien de but, Sels, était l'homme du match. Deschacht avait un pied dans les deux buts mais défensivement, il était en grande difficulté. Spajic n'était pas sûr de lui et il était mauvais à la relance."
Les joueurs les plus doués au milieu de terrain restent aussi en-dessous de tout. "Même sous son entraîneur favori, Kums reste trop souvent très loin de son niveau gantois. Et le choix (forcé) des jeunes était cette fois une grosse déception. Ganvoula a fait son job avec ses deux buts mais il est extrêmement maladroit avec le ballon. Et Morioka a gâché son match sérieux avec son penalty manqué.
Des excuses sont valables : les absences de Kara, Najar et Trebel, le départ de Hanni et le manque de qualités devant, la nécessité de jeter des jeunes inexpérimentés (trop vite) dans la fosse aux lions. Mais le FC Malines devait se passer de joueurs plus importants et il a très bien joué (une mi-temps) avec un plan soigneusement préparé. Vanhaezebrouck ne s'était pas imaginé qu'après Gand, la pluie continuerait de tomber à Bruxelles. Pourtant, le management de crise est aussi une qualité d'un entraîneur du top niveau. A Hein de prendre ses responsabilités !"
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