Vandercammen et le renouveau cinacien

"Le match aller en septembre… On menait 0-2 avant de se faire remonter 2-2, se souvient Vandercammen pour L'Avenir en évoquant La Calamine. Contrairement à maintenant, rien ne tournait en notre faveur, rien ne rentrait, et on encaissait aux pires moments. Dès le premier match contre Givry (0-0), j’avais compris qu’on aurait la poisse un bon bout de temps. Je te promets, c’était impressionnant! On pouvait passer «d’ultra-dominateur» à «se faire bouffer.» Pourtant, intrinsèquement, on possède d’énormes qualités."

Des qualités que le nouveau coach Remy Ory a contribué à remotiver. "Dès son premier discours, il a retiré toute la pression qui pesait sur le groupe. C’est quelqu’un de simple. Il n’avait jamais entraîné à ce niveau et je pense qu’il profite aussi du moment présent. Il a su insuffler une alchimie positive. Et les résultats font que tous les Cinaciens sont plus positifs."

Vandercammen a-t-il néanmoins un sentiment d'échec pour cette saison ? "Je ne vois pas que cette saison-ci mais trois années d’échec. La première, on luttait pour le titre mais on n’a pas obtenu la licence. Rebelote la saison d’après. Et cette année, alors qu’on pensait que tout irait bien avec un nouveau président (NDLR: José Lardot) et des ambitions, tout a foiré. Oui, vu la tournure des événements, je partirai en fin de saison."