Ces Diables qui n'ont pas marqué l'histoire...

Au programme de cette semaine, un défenseur droit au physique impressionnant et la queue de cheval inimitable. Cette semaine donc, place à Stijn Vreven. Vous ne vous en souvenez pas ? C'est normal, nous non plus, ou presque.

S'imposer en Belgique avant l'étranger

Né à un Hasselt un 18 juillet 1973, Stijn Vreven s'affilie d'abord à Diepenbeek. Il y évolue jusqu'à ses 15 ans quand Saint-Trond l'attire dans ses filets. Chez les Canaris, le défenseur apprend le métier de pro mais il ne perce pas en équipe première. Ses premiers pas en D1, c'est à Malines qu'il les fera, lors de la saison 1993-1994. Cette saison là, il prend part à huit matchs et inscrit un but. Au fil des saisons, il prend de l'importance dans l'équipe et en devient un titulaire. En quatre saisons là-bas, il joue 82 matchs de championnat et marque trois buts.

A l'issue de la saison 1996-1997, le KaVé termine 17e et se voit relégué en Division 2. Vreven ne se voit pas jouer en D2 et décide de changer d'air. C'est La Gantoise, récent 14e, qui s'offre le joueur. Avec sa nouvelle équipe, l'Hasseltois termine deux fois à la 8e place et 57 matchs de championnat. Ses bonnes performances attirent des émissaires néerlandais du club d'Utrecht qui le transfèrent en juillet 1999.

Pays-Bas, portes ouvertes aux Diables

A 26 ans, Vreven tente la première expérience à l'étranger de sa carrière. A l'époque, partir aux Pays-Bas, peu importe le club, était vu comme un pas en avant dans sa carrière. A Utrecht, il s'installe directement comme titulaire et participe activement à la 5e place du club en 2001 qui lui ouvre les portes de la Coupe UEFA où le club sera sorti au deuxième tour par Parme. A l'issue de la saison 2002-2003, et après 113 matchs pour le club du sud des Pays-Bas, Vreven prend ses clics et ses clacs et filent en direction de l'Allemagne et plus particulièrement de Kaiserlautern.

Parallèlement à sa carrière aux Pays-Bas, Vreven goutent aux joies des sélections internationales. En 2002, juste après la Coupe du Monde, il est appelé pour le match amical des Diables contre la Pologne (1-1). Titulaire, il joue 67 minutes. Le 7 septembre de la même année, il joue le premier match de qualification des Diables pour l'Euro 2004 contre la Bulgarie. Le match se solde pas une défaite 0-2 qui pèsera très lourd au final puisque les Belges terminent troisième de leur groupe à égalité de point avec la Croatie et à un petit point de la Bulgarie, première. Après ces deux matchs, Vreven ne sera plus jamais appelé par Aimé Antheunis et les sélectionneurs suivants.

L'échec allemand et le retour aux Pays-Bas

A Kaiserlautern, c'est un entraineur belge qui le fait venir : Eric Gerets. Le club vient de se sauver et la situation financière est délicate. Vreven y débarque donc au mauvais moment et son passage se solde par un échec. Seulement huit matchs dont six titularisations suite à une blessure encourue début octobre. En recherche de temps de jeu et d'un poste de titulaire, Vreven reprend la direction des Pays-Bas en signant au Vitesse Arnhem.

Aux Pays-Bas, l'aventure se passe bien durant un an. Titulaire, il enchaine les matchs mais lors de la saison 2005-2006, le latéral droit se montre très critique dans la presse envers ses coéquipiers ce qui lui vaut d'être écarté par son club. Un transfert en janvier est donc inéluctable et Vreven choisi alors une destination étonnante : Chypre et l'Omonia Nicosie. Pour le challenge sportif bien évidemment. Après six mois, il doit pourtant faire face à un nouveau constat d'échec. Six matchs joués, c'est trop peu. A 33 ans, il effectue alors un troisième passage aux Pays-Bas en optant cette fois-ci pour la capitale et le club de l'ADO Den Haag. Une bonne saison 2006-2007 plus tard (20 matchs), il revient en Belgique, à Saint-Trond. Après six mois, les Canaris l'envoie en D3 à Tongres. La dernière saison de sa carrière, en 2008-2009, il la joue à Leopoldsburg en Promotion. Au cours de sa carrière, Vreven aura joué plus de 330 matchs pour 6 buts inscrits, tous durant la première moitié de sa carrière.