Arslanagic ne se contentera pas du banc
Photo: © SC
Dino Arslanagic ne joue qu'en Europa League en ce début de saison. C'est déjà bien, mais le jeune défenseur veut vraiment prendre place dans le onze de base de Guy Luzon.
Dino Arslanagic illustre à merveille le principe de la rotation de Guy Luzon : il a joué l’intégralité des matches européens, mais n’a encore disputé aucune minute en championnat. Un «mi-temps» que l’international espoir belge accepte et devrait poursuivre.
"Après avoir été titularisé à Reykjavik, j’ai commencé sur le banc à Malines. Puis j’étais à nouveau titulaire en Coupe d’Europe (à Xanthi), mais pas dans le groupe en championnat (contre le Lierse). À ce moment-là, j’avais compris", a-t-il déclaré dans Vers l'Avenir. "C’était de bonnes équipes, mais ce n’est pas encore le top européen. De mon côté, je dois être prêt, je prends le temps de jeu qu’on me donne. Je ne peux rien lâcher, le coach regarde tout le monde, et le banc est compétitif cette année."
Avec zéro but encaissé en cinq matchs de championnat, la paire Kanu-Ciman ne peut évidemment pas être changée pour l'instant, même si un transfert de Ciman pourrait profiter à Arslanagic...ou à Ben Haïm. "Je pense que je peux les concurrencer. J’ai joué quelques bons matches la saison passée, et je ne suis pas devenu moins bon subitement. Mais il faut accepter qu’en championnat, la défense tient très bien le coup. Elle a pris zéro but, et je leur tire mon chapeau. Ils jouent, je ne joue pas, cela fait partie de la concurrence. Mais je dois pousser pour montrer que je suis là. Car je ne vais pas me contenter d’une place de réserviste..."
Des fous au Standard
Arslanagic le confie, le groupe du Standard ne se met pas la pression : "Le niveau est supérieur aux années précédentes. On prend les points, c’est l’essentiel, et on est en pleine confiance. On est serein, pas relâché. On veut aller le plus loin possible sur tous les tableaux, mais on ne se prend pas la tête avec le titre ou autre chose".
Quelles sont les différences entre Rednic et Luzon? "Le coach actuel met plus l’accent sur le travail en zone, le positionnement. Il utilise beaucoup la vidéo aussi. Sinon, ils ont tous les deux du caractère. Tu te fais gronder si tu foires (sourire). Avant (ndlr : avec Ron Jans et José Riga), c’était plus relax. Il faut ça au Standard, parce qu’il y a quelques « fous », et il faut savoir nous contenir. Sinon c’est la foire... "
"Avec Polo (Mpoku), on était au Tournoi de Toulon (avec les Espoirs belges) quand on a appris que Rednic était viré. On ne comprenait pas trop, mais on devait l’accepter. Et vous avez cherché à savoir qui était Guy Luzon... On l’avait croisé avec les Espoirs, en amical (succès d’Israël, 4-1). Je n’avais pas commencé ce match, mais je me rappellais d’un coach, déjà bien habillé en costume, et qui criait partout. C’était lui..."
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