Si Ciman veut un meilleur contrat, c'est pour soigner sa fille
Photo: © SC
Laurent Ciman hésite à prolonger au Standard vu le salaire proposé. Ce n'est pas pour son compte en banque qu'il veut obtenir plus, mais pour sa petite fille qui a un sérieux problème de croissance.
Dans Standard TV, Laurent Ciman a dévoilé la réalité sur ses envies de départ. C'est à côté de sa femme, enceinte pour la seconde fois, que le défenseur du Standard parle de sa vie de famille, à laquelle il est énormément attaché. « C’est un havre de paix dont j’ai besoin pour me ressourcer . Auprès des miens »
Le défenseur central joue sa meilleure saison mais n'est pas récompensé comme il le voudrait : « J’avais des chiffres en tête, mais on est très loin du compte », rapporte Sudpresse. « J’ai envie que les qualités qu’on me trouve soient récompensées à leur juste valeur. Ce n’est pas manquer de respect au Standard de dire ça… »
Mais son avenir pourrait être encore lié au Standard : « Marc Wilmots m’a conseillé de tenter ma chance dans un top championnat, qui à mes yeux ne peut être que la France ou l’Italie, où le jeu convient davantage à mes qualités. Je me dis aussi que le moment est venu de franchir un palier. Mais je ne ferme pas la porte au Standard, qui connaît mes exigences. »
Et puis, Laurent Ciman avoue qu’il songera à Nina, sa fille de 3 ans, avant de rendre sa décision. « Je dois veiller à assurer son avenir. Si je demande une belle revalorisation de mon contrat, ce n’est pas pour aller me dorer la pilule au soleil de Turquie ou vivre dans le luxe, mais pour elle ». Diana, sa femme, explique : « Elle présente un retard de développement important. Comme si elle n’avait que 12 mois… On fait tout pour l’inscrire dans un établissement spécialisé, mais les listes d’attente sont longues. J’ai arrêté de travailler pour me consacrer à elle, pour me former aux nouvelles méthodes comportementales en vigueur à l’étranger. Elle a besoin d’une éducatrice 40 heures/semaine et de soins très pointus en psychomotricité et en logopédie. C’est 6.000 euros par mois. C’est notre combat le plus important… »
Inscrivez-vous maintenant à la newsletter de Walfoot