"Le transfert de Matias Suarez n'est pas encore réglé"

La semaine passée, Jorge Cyterszpiler, l'agent de Matias Suarez, avait déclaré que le transfert de son client au CSKA de Moscou était conclu et qu'on pouvait le considérer comme un joueur du club moscovite.

Cependant, contacté par Sovietski Sport, Herman Van Holsbeeck a tenu un discours totalement différent. Selon le manager du Sporting, rien n'est encore fait.

Voici l'interview qui s'inscrit dans le cadre d'une page complète de Sovietski Sport consacrée à Matias Suarez.

L'agent de Suarez affirme que son client est déjà à 99% au CSKA. Votre réaction?

"Je dirai d'abord que Matias collabore avec trois agents et que cette information ne correspond pas à la réalité. Car rien n'est encore décidé".

Mais vous menez des négociations avec le CSKA?

"Disons que nous sommes à la recherche d'un compromis. La situation n'est pas simple. Le joueur est en convalescence. En tout cas, parler de chiffres est encore prématuré. Quant aux propos de Cyterszpiler, il est possible que le CSKA ait trouvé un accord avec lui et le joueur. Je peux seulement dire qu'en été nous avions trouvé un terrain d'entente avec la direction du club de l'Armée, mais la blessure au genou du joueur a empêché l'affaire de se conclure. Aujourd'hui, nous suivons le processus de revalidation du joueur".

En Russie, pas mal de gens pensent que vous avez essayé de vendre un joueur blessé au CSKA.

"Cela ressemble à une provocation. Tant le CSKA que nous-mêmes étions au courant des problèmes de genou de Suarez. Mais ni nous, ni les Russes n'avions pensé que c'était aussi grave. Anderlecht tient à sa réputation. Tout comme le club moscovite. Au sujet du CSKA, je ne peux dire que des choses positives. Roman Babaev, le directeur du club s'est toujours comporté de façon très correcte. Il y a du respect entre nous".

En été, on parlait d'une somme de 16 millions. Aujourd'hui de 12 millions. Qu'est-ce qui a changé?

"Le CSKA veut casser le prix, cela fait partie d'un processus des négociations dont je n'ai pas le droit de parler. Mais un dialogue est en cours"...