La Belgique perd contre l'Italie et n'a plus le droit à l'erreur
Ce scénario, tout le monde le connait. On pense que l'Italie n'est pas dangereuse, mais elle frappe, fort, très fort et défend son bien aussi fort que Buffon chante l'hymne national. Pourtant, les Diables sont tombés dans le panneau et sont maintenant sous pression
Marc Wilmots aligne Laurent Ciman au back droit, Vermaelen dans l'axe et donc Fellaini ai milieu de terrain. En face, la défense de la Juventus est bien présente.
Quand les erreurs se paient cash
Les Italiens sont les premiers à tenter leur chance, avec une frappe de Parolo, mais petit à petit les Diables sortent de leur coquille et Nainggolan enchaîne deux frappes. L'une est déviée par Buffon, l'autre passe à côté. Laurent Ciman voit aussi sa frappe contrée, quelques secondes après être passé près de la correctionnelle lors d'un tacle sur Giaccherini.
Mais les Italiens vont être à la hauteur de leur réputation. Un long ballon de Bonucci surmonte la défense belge, Giaccherini se présente seul face à Courtois et ouvre le score (32', 0-1). Sur ce coup, Toby Alderweireld est un peu court et se fait surprendre. Les Diables sont dans les cordes, et Pellé manque le 0-2 après avoir profité d'une mésentente entre Vertonghen et Fellaini.
Les Diables ne baissent pas les bras, et Fellaini lance De Bruyne qui est contré au dernier moment par Bonnucci. Le corner qui suit ne donne rien, comme tous les autres avant lui, ce qui est un problème pour les Diables ce lundi.
La deuxième période reprend avec les mêmes acteurs. Les remplaçants s'échauffent et les Italiens ont des espaces. Candreva est par deux fois contré au dernier moment par Vertonghen. En contre, les Diables vont avoir la plus belle occasion, avec Lukaku qui se présente face à Buffon, mais il manque le cadre.
Courtois, la main ferme qui nous garde dans le match
Si Pellé avait manqué le cadre en première période, cette fois sa tête va dans le petit filet de Courtois, mais c'est sans compter sur la main ferme de notre pieuvre, qui nous garde dans le match. Dries Mertens rentre dans la rencontre, pour apporter un peu de peps, car pour le moment les centres sont imprécis.
L'Italie manie, comme toujours, l'art de la défense et gère la rencontre de main de maître. Les fautes sont nécessaires, les jaunes sont sorties mais le bloc italien ne bouge pas. Carrasco entre au jeu, tout comme Origi, mais les occasions se font rares pour notre Belgique, engluée dans le système tactique d'Antonio Conte.
Les corners ne donnent rien, les centres non plus, à part celui de De Bruyne, où Origi place la tête, qui passe de peu au-dessus. En contre, les Italiens profitent des espaces et Immobile tombe aussi sur un grand Courtois. Mais Pellé, servi par Candreva, ne manque pas l'occasion de fusiller Courtois et donner la victoire à son pays (0-2, 92').
Pour leur entrée dans l'Euro, les Diables Rouges s'inclinent donc contre des Italiens bien préparés, qui ont gagné la rencontre tactiquement et collectivement. La pression sera donc sur la Belgique lors du prochain match contre l'Irlande.