Edito Marc, tu as eu faux sur (presque) toute la ligne

Hermès Van Damme
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Marc, tu as eu faux sur (presque) toute la ligne

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Lundi soir, la Belgique est logiquement tombée face à une Italie ultra bien organisée. Mais que Diable Marc Wilmots a-t-il fait ? Le sélectionneur a été trop frileux en s'adaptant à son adversaire plutôt que de jouer 'son' jeu.

Marouane Fellaini avait déclaré il y a quelques jours : "Il va falloir jouer avec des couilles." Oui mais, Marc Wilmots ne l’a pas fait. Face à l'Italie, le sélectionneur a privilégié le physique plutôt que la créativité. Bref, tout ce qu'il ne fallait pas faire...

Depuis les derniers matches de qualifications à l’Euro, le coach national avait changé son système en passant du 4-3-3 au 4-2-3-1. Le trio Witsel – Nainggolan – Fellaini avait fait son temps et manquait clairement de créativité. En passant au 4-2-3-1, Wilmots intégrait un joueur offensif de plus dans son dispositif (Mertens ou Carrasco) et plaçait De Bruyne dans l’axe afin qu’il prenne le jeu à son compte. Dès lors, la Belgique a mieux joué et se créait beaucoup plus d’occasions. Petite piqûre de rappel, c’est avec ce dispositif que les Belges ont battu les Italiens en 2015 (3-1). Mais bon, ce n’était qu’un amical et tout le monde sait très bien que l’Italie ne joue que pour les grands tournois.

Revenons-en à nos moutons. Dimanche, Wilmots a envoyé des signaux qui prédisaient une titularisation de Fellaini... Mais pourquoi ? Pourquoi revenir à ce système si stéréotypé ? "Pour amener de la puissance dans la boîte" Oui mais... Face à l'Italie, il fallait du poids offensif et pas physique. De Bruyne se retrouvait à jouer avec Hazard sur le côté gauche et puis vu que c'était bouché, le jeu basculait à droite où... il n'y avait personne ! De Bruyne aime se balader de gauche à droite mais il a besoin d'ailiers avec qui combiner pour semer le trouble dans la défense adverse. Contre les Italiens, KDB était complètement perdu et esseulé sur son flanc droit... Pas étonnant qu'il fasse un mauvais match.

Marouane a un profil atypique, certes. Dans l'entrejeu, il n'apporte pas assez de créativité et ce n'est certainement pas un dix. Un Carrasco ou un Mertens aurait été bien plus utile pour déborder cette défense italienne si bien organisée. Enfin, Wilmots a encore deux matches pour montrer qu'en 4-2-3-1 la Belgique peut faire beaucoup plus mal à son adversaire, quel qu'il soit.

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