Koen Casteels fait oublier Courtois... mais garde la tête froide
Photo: © photonews
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Koen Casteels avait une énorme pression sur les épaules avant cet Euro, même si lui ne le reconnaîtra jamais. Présent lors d'un moment médiatique détendu ce samedi, il a sobrement répondu aux questions sans jamais se mettre sur un piédestal.
Koen Casteels a réalisé ces derniers matchs quelques arrêts cruciaux. Sans lui, les Diables Rouges n'auraient clairement pas atteint les huitièmes de finale : la Slovaquie aurait fait le break, la Roumanie aurait probablement égalisé et l'Ukraine aurait marqué. Le calcul est facile.
"Un match de football se joue à 11... et un autre gardien aurait peut-être été tout aussi bon", relativise Koen Casteels, conforté dans son rôle de n°1 avant l'Euro aux dépens de Matz Sels. "On ne peut jamais dire si ceci ou cela se serait passé. Un autre gardien n'aurait peut-être pas arrêté ce ballon-là, mais il aurait peut-être donné deux passes décisives", sourit-il.
"C'est vrai que mes performances ont été bonnes. Mais c'est difficile de dire que sans tel ou tel joueur, la qualification aurait été réalisée ou non", estime humblement Casteels. "Bien sûr, il vaut mieux que ça se passe comme ça plutôt que de commettre des erreurs. Je fais un bon tournoi, je suis satisfait".
Fait-il partie des meilleurs gardiens de la phase de poules ? À nos yeux, probablement, derrière Mamardashvili et, peut-être, Donnarumma. "Ca m'est égal, les statistiques ne sont que des statistiques", évacue Koen Casteels, pas du genre bavard.
Mais même s'il ne le montre pas, une chose est sûre : intérieurement, le futur portier d'Al-Qadsiah savoure. "Un Euro, c'est quelque chose de spécial, alors en tant que n°1... Bien sûr, c'est l'un des grands moments de ma carrière", concède Casteels.
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