Jürgen Klopp n'en revient pas que Doku n'ait pas été exclu... et compare cela à une faute de Kompany à l'époque !

Lors du choc entre Liverpool et Manchester City le week-end dernier, Jérémy Doku aurait dû être exclu dans les arrêts de jeu. Le jeune Diable a dégagé un ballon, mais son pied a atteint la poitrine d'Alexis MacAllister, le milieu de terrain de Liverpool. Une faute qui rappelle celle de Nigel de Jong sur Xabi Alonso, en 2010, lors de la finale de la Coupe du Monde.

Et comme le Néerlandais à l'époque, Doku l'a échappé belle. Seule différence : aujourd'hui, le VAR existe, et aurait clairement dû intervenir. Jürgen Klopp n'en revenait pas en conférence de presse d'après-match. Il a notamment comparé cette erreur à une autre ayant impliqué un joueur de Manchester City, il y a plusieurs années de cela. 

"Il y a des années de cela, nous avons vécu une situation comparable. Mo Salah passe Vinnie Kompany, et j'adore Kompany... Mais Vinnie le bouscule, c'est un carton rouge évident. Il n'a pas été donné", se rappelle Klopp dans des propos relayés par beIn Sports. 

Klopp s'en prend au VAR 

"Je ne me souviens même pas de quelle saison il s'agissait, mais nous avons manqué le titre d'un point cette saison-là (il s'agit de la saison 2018-2019, nda). Dans ces matchs à haute intensité, contre 10 hommes, j'aurais bien aimé voir ça", continue l'Allemand. 

"Si je mentionne cela aujourd'hui, et je m'en fiche de ce que les gens en pensent, c'est au moins la bonne chose dans le fait que je m'en aille en fin de saison... Si je le mentionne, c'est parce que les gens vont me dire : "Oui, mais il y a toujours des situations de ce genre". En effet. Mais imaginez si tout était correct ?", insiste Klopp. "Imaginez qu'on vive dans un monde où le VAR prend toujours la bonne décision ?". 

Pour l'entraîneur allemand, ne pas signaler une erreur d'arbitrage sur ces phases est incompréhensible. "Comment le gars en charge du VAR peut-il voir et dire "non, ce n'est pas une erreur claire" ? Qu'est-ce que vous pouvez bien avoir eu pour déjeuner?", plaisante-t-il. "Je ne suis pas en colère, c'est juste la situation".