Brian Riemer coûte beaucoup d'argent à Anderlecht : la valeur marchande d'un joueur "superflu" a explosé !
Photo: © photonews
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Anderlecht a-t-il laissé filer une mine d'or ? C'est une question que de nombreux supporters se posent en observant l'évolution de Noah Sadiki. Ce jeune talent formé à Neerpede avait été transféré à l'Union Saint-Gilloise pour 1,4 million d'euros.
Une somme qui semble désormais dérisoire, car sa valeur marchande est aujourd’hui estimée à 8 millions d’euros par le site Transfermarkt. Et l’Union n’a certainement pas l’intention de le vendre à ce prix, compte tenu de son âge, de son potentiel et de sa polyvalence.
Sadiki est en effet capable d’évoluer à différents postes, mais sous l’ère de Brian Riemer, il n’était considéré qu’en tant qu’arrière droit. Bien qu’il ait exprimé sa préférence pour le milieu de terrain, le coach danois d’Anderlecht ne lui voyait pas de rôle central dans l’équipe première.
Riemer lui avait offert quelques minutes lors de la campagne européenne contre Ludogorets, mais rapidement, le joueur avait été renvoyé chez les RSCA Futures, où il a continué à performer sans pour autant se sentir à sa place. À l’été 2022, Sadiki avait pris les devants et s’était adressé à son entraîneur. "Je suis allé voir le coach pour connaître son plan à mon sujet. Il m’a dit qu’il n’y avait pas de place pour moi et que je resterais en D1B. Je n’étais pas d’accord avec cela."
Un choix audacieux, qui reflète bien la personnalité confiante du jeune joueur. Cet état d’esprit a séduit l’Union, qui ne laisse pas de place au doute. Aujourd’hui, Sadiki dirige de plus en plus le jeu au milieu de terrain et a déjà attiré l’attention de plusieurs clubs. Sa progression est telle que sa valeur est passée de 5 à 8 millions en seulement six mois.
Pour Anderlecht, cette situation est d’autant plus frustrante que le club pourrait grandement profiter de ces revenus. Alors que ses jeunes talents ont toujours été une source importante de financement, des départs comme ceux de Sadiki ou de Lucas Stassin, vendus à des prix modestes, montrent une gestion perfectible.
Sadiki, désormais international congolais, incarne une réussite que l’Union savoure pleinement. À l’inverse, Anderlecht, qui lutte pour retrouver son éclat d’antan, pourrait bien regretter d’avoir sous-estimé ce pur produit de son centre de formation.
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