L'Italie est bien tombée amoureuse de Charles De Ketelaere : "Un spectacle permanent, il invente le football à chaque action"
Photo: © photonews
Charles De Ketelaere marche sur l'eau. Avec une deuxième partie de saison aussi convaincante que la première, le Diable Rouge sera assurément en lice pour le prix de meilleur joueur de la saison, en Série A.
Dès qu'il monte sur un terrain, il prouve à Domenico Tedesco qu'il a tort de ne pas davantage l'utiliser. Ce week-end, Charles De Ketelaere s'est encore illustré en inscrivant un nouveau doublé avec l'Atalanta, permettant à la Dea de s'imposer dans les derniers instants face à Empoli et de conserver sa place de leader de la Série A.
Auteur de cinq buts et cinq passes décisives en championnat, de trois buts et quatre assists en Ligue des Champions, mais surtout d'un impact énorme dans le jeu, le Diable Rouge est largement considéré comme l'un des meilleurs joueurs de la première partie de cette édition de la Série A.
La Gazzetta dello Sport, média sportif de référence en Italie, lui a rendu un vibrant hommage, cette semaine. "Il est le symbole de la suprématie de l'Atalanta, l'une des stars du championnat. Ses deux exploits ont permis à Gasperini et l'Atalanta de passer un Noël magique en tête."
En Série A, le meilleur joueur du premier tour s'appelle peut-être Charles De Ketelaere
Naturellement, le quotidien italien ne manque pas de revenir sur son passage manqué à l'AC Milan. "Le football est étrange. De Ketelaere a coûte à Maldini son poste de directeur sportif. Ce Fantasista (ndlr : manga japonais sur le thème du football) à la Kaka avait été payé cher, mais personne ne l'avait compris. Ce choix a servi d'arme au propriétaire pour faire virer l'encombrant Maldini."
Avec l'Atalanta, De Ketelaere compte deux points d'avance sur le Napoli en tête du championnat. "C'est un autre joueur avec la Dea. Il marque, assiste, invente le football à chaque action. Un spectacle permanent d'un garçon qui n'a plus le visage timide de ses années milanaises. Son regard traduit une concentration absolue et une faim de vaincre", a conclu l'éditorialiste de la Gazzetta dello Sport. Un bel hommage.
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