Les aspects tactiques de Manchester City qui en font une équipe exceptionnelle.
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Les joueurs brugeois l'ont dit : l'équipe de Manchester City a de la qualité dans toutes les lignes, mais il y en a aussi sur le banc et ce mardi soir, Pep Guardiola a fait une Master Classe tactique... pratiquement impossible à défendre.
Le score est lourd, très lourd, et il aurait surtout pu être encore plus lourd si Simon Mignolet n’avait pas sorti quelques ballons chauds et si Sterling avait été concentré. Mais comment cette équipe arrive à être aussi dangereuse, en plus d’avoir des joueurs de qualité?
Des mouvements incessants
C’est une constante dans le jeu de Guardiola. Sans réel numéro 9, les milieux offensifs que sont De Bruyne, Foden et Silva prennent les espaces, les uns après les autres, et surtout chacun avec ses propres qualités. Du coup, pour la défense de Bruges, c’est compliqué de devoir toujours réfléchir au profil de joueur qui fait face. Foden va dans la profondeur, Silva écarte, De Bruyne reste dans la zone et distribue. En tant que défenseur, devoir à chaque fois réfléchir et donc ne pas aller dans de l’automatisme prend de l’énergie, et à un moment cela se paie.
Un contre-pressing….retardé
Certaines équipes, comme Leipzig, Liverpool ou le Bayern, exercent un contre-pressing dès la perte de balle. Le joueur qui récupère est alors harcelé et ne peux mettre un jeu vers l’avant en place, sauf en jouant long car le contre-pressing ouvre des espaces dans le dos de la défense, ou en repassant par le gardien de but, ce qui attire l'équipe adverse. City ne presse pas directement, mais ne le lance que si le joueur adverse qui a récupéré progresse dans le jeu. Il est alors pris dans un étau. S’il le joueur ne progresse pas, il n’a pas la moindre solution car la profondeur est fermée, les hommes du jeu court sont pris et il y a Rodri prêt à intercepter les ballons.
Des latéraux intérieurs
Que ce soit Walker ou Cancelo, les deux latéraux de Manchester City ne collent plus à la ligne. Cette charge est dévolue aux ailiers offensifs. Les deux défensifs rentrent dans le jeu, viennent jouer comme des numéros 8 et s’infiltrent. Du coup, les ailiers adverses (Lang et Sowah, dans le cas de Bruges) doivent venir défendre… dans l’axe. Si Bruges récupère le ballon, impossible de relancer sur les ailes pour repartir en contre. Et s’ils ne défendent pas ? Et bien l’adversaire est en surnombre, ce qui est encore plus problématique. Il suffit de voir les courses des latéraux de City sur leurs buts respectifs : en route vers l’axe.
Il est vrai que Manchester City a des joueurs de talent, mais la tactique de Guardiola est un plus. Et quand tout est réglé comme du papier à musique, c'est encore plus compliqué.
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