À trois points du top 6 avec un noyau qui vaut moins que Joel Ordóñez : les secrets d'un promu qui ne cesse de surprendre

On ne donnait pas cher de la peau de Dender en début de saison. Même avec les nombreux renforts estivaux, la valeur totale du noyau n'atteignait que 16,9 millions, soit moins que le seul Joel Ordóñez, joueur le plus bankable de Pro League estimé à 18 briques.

Le départ de Timmy Simons, artisan du titre en D1B, pour rejoindre une équipe de Westerlo plus ambitieuse, ne faisait que confirmer l'impression générale. Mais le 4 sur 6 initial contre l'Union et La Gantoise a donné le ton d'une première partie de saison bien au-delà des espérances.

Depuis, l'effet de surprise est retombé, mais le promu continue de faire ses matchs. Après avoir déjà contraint Anderlecht au partage lors de la rencontre aller, Dender est allé s'imposer 2-3 au Lotto Park. Les hommes de Vincent Euvrard ne sont qu'à trois points du top 6, le double de la distance par rapport à la zone rouge.

Vanhaezebrouck tire son chapeau

"Contrairement aux autres équipes classées plus bas, Dender dispose de plusieurs attaquants qui peuvent faire la différence" analyse Hein Vanhaezebrouck pour Het Nieuwsblad. Sur la pelouse d'Anderlecht, c'est le supersub Bruny Nsimba qui a marqué le but de la victoire. La saison dernière, il en avait déjà planté 14 en D1B.

"En outre, le transfert d'Aurélien Scheidler, de loin la meilleure acquisition de Dender cet été, est un véritable coup de maître" poursuit Vanhaezebrouck. L'attaquant français prêté par Bari présente un profil atypique mais rudement précieux, il a lui aussi inscrit son nom au marquoir contre les Mauves.

Finalement, le point faible de l'équipe pourrait se situer derrière : "En défense, Dender se tire encore trop souvent une balle dans le pied avec des pertes de balle inutiles et des buts encaissés". Si Vincent Euvrard parvient à rectifier le tir cet hiver, quelle deuxième partie de saison pourraient nous sortir les promus ?