Dégagé de la Pro League, un entraîneur a réglé ses comptes par une lettre d'intimidation : "Dangereux que le club lui ait donné autant de pouvoir"

Cet hiver, Freyr Alexandersson a pris la porte à Courtrai. Quelques mois plus tôt, il avait fait subir le même sort à Glenn Verbauwhede, alors entraîneur des gardiens des Kerels.

Alexandersson avait fait savoir à sa direction qu'il souhaitait que Verbauwhede s'en aille. La décision a surpris le principal intéressé : "J'ai appelé l'entraîneur et j'ai enregistré la conversation. À la demande du noyau. Trois quarts des joueurs m'ont appelé pour dire que cela ne venait pas du groupe" a-t-il déclaré plus tôt dans l'année dans Het Laatste Nieuws.

Une interview qui n'est pas passée auprès d'Alexandersson. L'ancien coach courtraisien aurait alors écrit une lettre à Verbauwhede pour le remettre en place : "Cher Glenn, je vous conseille d'arrêter de faire référence à moi ou à notre conversation dans les médias. Je vous ai donné une explication parce que les autres ne vous en ont pas donné".

Sous le coup de l'émotion du licenciement ?

Le ton est pour le moins sec : "J'ai essayé de le faire avec tout le respect que je vous dois. Ce que vous avez dit sur moi dans cette interview est scandaleux. Si cela se reproduit, je donnerai moi-même une interview, ce qui, je pense, ne servira à personne".

Glenn Verbauwhede estime n'avoir rien fait de mal : "La seule chose que j'ai ajoutée en mon nom, c'est que je pense qu'il est dangereux que le club lui donne autant de pouvoir. C'est mon avis. Est-ce une raison pour m’intimider ?".