Alexis Saelemaekers en tribunes : un choix humain plutôt que sportif ?

On peut se dire que Bubacarr Sanneh, resurgi du Diable vauvert plus tôt face à Bruges... sans succès, c'est le moins qu'on puisse dire, payait le prix de cette montée manquée. Elias Cobbaut, lui, n'a jamais vraiment eu sa chance sous Rutten. Mais le cas Alexis Saelemaekers est probablement le plus surprenant et le plus triste des trois.

Saelemaekers, international espoir, extraordinaire en début de saison, a connu un contrecoup bien naturel par la suite, déjà sous Hein Vanhaezebrouck. Mais sous Fred Rutten, la crise a pris une autre dimension. Le Néerlandais ne le verrait pas comme un arrière droit et Saelemaekers ne s'inscrit pas dans son système à 4 défenseurs.

Problème sportif ? Ou pas

Du moins, c'est ce que Rutten espère faire croire au public et à la presse - même s'il s'exprime au final si peu qu'on doute de sa volonté de faire croire quoi que ce soit à qui que ce soit. Le fait est que Saelemaekers ne mérite sportivement pas une telle mise à l'écart quand un Zakaria Bakkali, par exemple, enchaîne les prestations manquées. 

Le souci est très probablement humain. Le caractère du jeune "dikkenek" anderlechtois est connu et lui a déjà valu notamment une expulsion stupide. Quelque chose a dû se passer entre les deux hommes (et le fait qu'ils ne parlent pas la langue l'un de l'autre n'aide certainement pas). C'est cela, ou Rutten décide sciemment de se priver d'un élément créatif et potentiellement important dans la course à l'Europe. On ne sait pas ce qu'on préfère imaginer...